Le Journal de Montreal

Voici pourquoi il ne faut pas redresser ses essuie-glace avant une tempête

- FRÉDÉRIC MERCIER

Que ce soit avant une tempête de neige ou de verglas, plusieurs automobili­stes ont l’habitude de redresser les essuie-glace de leur véhicule, question de faciliter son déneigemen­t.

Même si cette pratique semble ancrée dans nos façons de faire depuis longtemps, CAA-Québec rappelle que ce n’est pas une bonne idée.

« À la longue, ce geste risque de diminuer la pression des essuie-glace sur le pare-brise, ce qui pourrait entraîner des problèmes de visibilité, particuliè­rement l’hiver lorsque vous circulez dans des conditions enneigées », explique l’organisme sur son site web.

CAA-Québec poursuit en expliquant qu’un essuie-glace redressé pourrait retomber brusquemen­t sur le pare-brise et fissurer celui-ci, surtout par temps très froid.

Au lieu de redresser les essuie-glace, CAA-Québec recommande aux automobili­stes de s’armer d’un bon grattoir… et d’un peu de patience. Quand le pare-brise d’une voiture est prisonnier d’une couche de glace, le grattoir demeure l’outil le plus simple et le plus efficace pour en venir à bout.

Faire tourner le moteur pour activer le dégivreur peut aussi être utile, mais CAA-Québec rappelle qu’il est important d’utiliser cette technique seulement en cas de besoin.

« Si la couche de glace est très épaisse, cette dernière sera plus facile à enlever lorsque le véhicule sera réchauffé. Faire tourner la voiture au point mort est mauvais pour l’environnem­ent, par contre, il est primordial d’avoir une vue dégagée pour des raisons évidentes de sécurité routière », explique-t-on.

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PHOTO AFP Le CAA-Québec rappelle que le bon vieux grattoir demeure l’outil le plus efficace pour venir à bout d’une couche de glace.

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