Un défi relevé avec panache
Les joueurs du Tricolore étaient bien au fait de la série de 10 victoires de l’Avalanche. Ils s’étaient donné comme mission d’y mettre un terme. Le Canadien a rarement distribué autant de coups d’épaule que les 43 qu’il a appliqués hier. Un mot d’ordre visant à vider le réservoir d’une équipe qui avait joué la veille.
« Ça faisait partie du plan d’appliquer une pression
constante. Particulièrement, contre leur premier trio. De plus, nos attaquants ont fait tout un boulot pour épuiser leurs défenseurs. Il leur devenait difficile de bien sortir la rondelle. »
– Jeff Petry
À ce niveau, Nicolas Deslauriers a grandement contribué avec sept mises en échec.
« On devrait faire ça tous les soirs. J’ai déjà joué au poste de défenseurs. Je sais ce que ce n’est pas plaisant de se faire frapper à chaque fois que tu vas récupérer la rondelle. »
En enregistrant son septième but de la saison, Nicolas Deslauriers a atteint un sommet personnel.
« Je suis à la bonne place, je frappe la rondelle sur le piton et ça rentre. Malgré tout, tous les buts que je marque sont des boni pour moi. »
« Nous voulions montrer que nous pouvions rivaliser avec eux. C’est agréable d’être l’équipe qui freine cette série de dix gains. » – Jonathan Drouin