Le Journal de Montreal

Girard heureux de pouvoir grandir avec l’Avalanche

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

Samuel Girard s’attendait à grandir aux côtés des Roman Josi, P.K. Subban, Mattias Ekholm et Ryan Ellis avec les Predators de Nashville. Jamais, il n’aurait pu prédire son départ de la capitale du country.

Girard a porté l’uniforme des Predators pendant seulement cinq rencontres. Le 5 novembre dernier, David Poile a sacrifié son choix de deuxième tour au repêchage de 2016 dans une mégatransa­ction à trois équipes, où Matt Duchene a pris le chemin d’Ottawa et Kyle Turris celui de Nashville.

« Quand tu te fais échanger à 19 ans, c’est gros, a rappelé Girard à quelques heures de son premier match au Centre Bell contre le Canadien. Mais après le choc, j’étais content de me joindre à l’organisati­on de l’Avalanche. Je pourrai grandir avec eux. Aujourd’hui, je suis vraiment heureux et je veux poursuivre mon développem­ent avec eux. À Nashville, les Predators m’ont beaucoup aidé au départ, mais maintenant je pense à l’Avalanche. »

À Denver, Girard a rapidement gagné la confiance de l’entraîneur en chef Jared Bednar et du directeur général Joe Sakic. L’ancien des Cataractes de Shawinigan a participé aux 33 rencontres de l’Avalanche depuis son arrivée. Il n’a regardé aucun match de la passerelle de presse.

« Dès mes débuts avec l’Avalanche, l’équipe m’a fait confiance, a-t-il dit. Les entraîneur­s me font jouer, ils me laissent jouer mon style. S’ils ont fait mon acquisitio­n, c’est parce qu’ils aimaient ma façon de jouer. Je cherche juste à amener le plus de choses possible pour aider l’équipe à gagner. »

En 33 matchs avec sa nouvelle équipe, Girard a amassé neuf passes et il passe en moyenne près de 17 minutes (16:59) sur la glace.

« Samuel est un jeune très confiant avec la rondelle et il patine bien, a mentionné son coéquipier à la ligne bleue, Mark Barberio. Ce n’est pas facile pour un joueur de 19 ans d’obtenir un poste de régulier. Je sais qu’il profite aussi beaucoup du fait que nous formons une jeune équipe. »

DE BONS MENEURS

Dans le vestiaire de l’Avalanche, Girard peut se tourner vers plusieurs joueurs pour obtenir des conseils. Et il n’hésite pas à le faire.

« Erik Johnson, Nathan MacKinnon et Gabriel Landeskog partagent leurs expé- riences avec moi, a-t-il précisé. Il n’y a pas trop longtemps, ils étaient dans mes souliers et ils savent ce que je vis. »

« DÈS MON ARRIVÉE AVEC L’AVALANCHE, L’ÉQUIPE M’A FAIT CONFIANCE. » – Samuel Girard

UN BEL AVENIR

S’il était triste au départ de faire ses valises et de partir de Nashville, Girard croit maintenant que ce coup du destin lui sera profitable à long terme.

« On le sait tous, les Predators ont l’une des meilleures brigades de défenseurs de la LNH, a-t-il précisé. C’était plus difficile pour moi de trouver un rôle au sein du top six à Nashville. Ici, il y a aussi de bons défenseurs avec Erik Johnson et Nikita Zadorov. Tyson Barrie, qui est blessé, est l’un des meilleurs défenseurs à caractère offensif de la LNH. Mais il y a plus de place pour moi. Je dois profiter de ma chance. »

Au repêchage de 2016, Trevor Timmins n’avait pas caché son intérêt pour Girard. Marc Bergevin avait toutefois coupé l’herbe sous les pieds de son directeur du recrutemen­t amateur en échangeant ses deux choix de deuxième tour aux Blackhawks de Chicago pour mettre la main sur Andrew Shaw.

Au quatrième tour de ce même repêchage, le CH a toutefois réalisé un bon coup en prononçant le nom de Victor Mete.

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