La misère chez les Oilers
QUÉBEC | Chaque année, à la pause du match des étoiles, les observateurs affectés à la couverture de la Ligue nationale trépignent d’impatience de dévoiler leurs honneurs de mi-saison. Or, dans ce gala improvisé, les Oilers d’Edmonton ne feront pas bonne figure pour la présente saison.
Un refrain connu, diront les mauvaises langues. Certes, mais dans le contexte où cette équipe semblait s’être remise sur les rails l’an dernier, atteignant même le deuxième tour éliminatoire où elle a livré une chaude lutte aux Ducks d’Anaheim, c’est à se demander véritablement ce qu’il y a dans l’eau dans la capitale albertaine depuis le milieu des années 90 !
Si les Oilers méritaient une chance dans le Pool national de hockey en novembre, et même en décembre, après un départ chancelant, l’heure n’est maintenant plus au pardon, mais à la répression. La troupe de Todd McLellan vivote au classement de la Conférence de l’Ouest et se retrouve à 10 points de la deuxième position parmi les équipes repêchées à la pause des étoiles. Un écart considérable qui s’annonce ardu à combler considérant les récents succès de l’Avalanche du Colorado et des Stars de Dallas. Qui plus est, les Oilers ne jouent même pas pour .500, en présentant une fiche de 22-24-3.
MCDAVID S’ILLUSTRE
Connor McDavid est le seul joueur qui produit à un rythme régulier comme le prouvent ses 54 points en 49 rencontres. C’est toutefois plus pénible pour Leon Draisaitl (40 pts) et Ryan Nugent-Hopkins (31 points) dont on attendait beaucoup plus durant cette saison qui s’annonçait merveilleuse au pays de l’or noir canadien, avant de se transformer en cauchemar. Nugent-Hopkins, premier choix au total en 2011, serait sur le marché des échanges.
Les Blues de St. Louis, le Wild du Minnesota, les Blackhawks de Chicago et les Ducks d’Anaheim ont tous une longueur d’avance, méritant une considération chez les participants du PNH. Cessez de perdre des points en allumant des lampions.