Le Journal de Montreal

Les joueurs ont confiance en leur préparateu­r

Dans un programme exigeant, ils ont trimé dur pendant toute la semaine

- DAVE LÉVESQUE

MIAMI | Les joueurs de l’Impact ont connu un régime presque militaire depuis le début de la semaine sous la houlette de Robert Duverne, le nouveau préparateu­r physique de l’équipe.

Ils ont vite fait de comprendre que l’homme de confiance de Rémi Garde savait exactement où il s’en allait.

« Pour certains gars, la saison morte a été longue, alors il faut remettre la machine sur les rails », a soutenu Raheem Edwards.

« C’est la vraie affaire. Ce n’est que ma deuxième saison, je n’en ai pas encore vu beaucoup, mais je sais qu’il sait ce qu’il fait. »

APPROCHE DIFFÉRENTE

L’approche de Robert Duverne tranche avec ce qu’on a fait chez l’Impact au cours des dernières années.

En avant-midi, il convie les joueurs à une randonnée à vélo pour ensuite les faire courir intensémen­t pendant qu’il les suit à vélo, chronomètr­e à la main.

Et si un joueur prend une pause, il se fait rappeler rapidement de reprendre la course sans trop attendre.

« C’est différent de ce qu’on a vu ici à Montréal, reconnaît Anthony Jackson-Hamel. Il apporte son approche de France et c’est bon pour tous les joueurs. »

Duverne fait suer ses joueurs, mais il ne les torture pas non plus, affirme un Evan Bush rassurant.

« C’est un gars intense, mais en même temps il a une belle personnali­té, il fait des blagues et c’est essentiel pour un préparateu­r physique parce que dans 95 % des cas, les gars veulent le tuer. »

« Il faut être capable d’avoir un écho dans le groupe et de s’amuser avec les gars. »

TRAVAIL PAYANT

Le travail de conditionn­ement accompli cette semaine risque fort d’être payant pour les joueurs vers la fin de la saison.

« Ce n’est pas facile, mais je pense qu’à la fin de la saison on va repenser à cette semaine-là et on va remercier Robert », assure le jeune gardien James Pantemis.

Même son de cloche du côté de son collègue gardien, Evan Bush.

« C’est sûr que ça va nous rapporter plus tard dans la saison. La condition physique fait en sorte qu’une équipe qui a moins de budget peut quand même rivaliser avec un plus gros adversaire. »

 ?? PHOTO MARTIN CHEVALIER ?? Sous la gouverne de Robert Duverne, les joueurs de l’Impact ont sué à grosses gouttes dès la première session au stade olympique.
PHOTO MARTIN CHEVALIER Sous la gouverne de Robert Duverne, les joueurs de l’Impact ont sué à grosses gouttes dès la première session au stade olympique.

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