Il survit à une deuxième tentative de meurtre
L’homme blessé par balle dans le stationnement souterrain d’un immeuble du chemin Côte-des-Neiges samedi avait déjà survécu à une autre tentative de meurtre survenue il y a environ trois ans.
L’individu de 38 ans avait été atteint d’au moins trois coups de feu tirés en pleine après-midi sur la rue Saint-Aubin dans le quartier Saint-Laurent en septembre 2014, selon nos informations.
Samedi, l’homme aurait cette fois été atteint par au moins un projectile d’arme à feu dans le dos vers 16 h alors qu’il se trouvait à proximité de son véhicule.
La victime était dans une condition stable et sa vie n’était plus en danger hier.
IMMEUBLE TRANQUILLE
Des habitants de l’immeuble situé près de l’avenue Decelles où s’est produite la seconde tentative de meurtre étaient sous le choc hier.
« J’ai entendu des portes se fermer fort et une femme qui criait. J’ai ouvert la porte. Je n’aurais pas dû, j’aurais pu tomber face à face avec le tireur », affirme Gisèle Légaré qui habite l’immeuble depuis plus de 40 ans.
Comme d’autres locataires, elle était toujours étonnée du drame qui est survenu à quelques mètres de son appartement.
« Il n’y a jamais eu de problèmes dans l’immeuble. C’est la première fois que je vois ça. J’ai failli perdre connaissance en voyant le déploiement », ajoute la dame.
ENQUÊTE EN COURS
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a amorcé son travail d’investigation pour déterminer les motifs de l’agression.
« L’état de santé de la victime ne lui permet toujours pas de rencontrer les enquêteurs », explique Jean-Pierre Brabant, porte-parole pour le SPVM.
En plus des résidents de l’immeuble qu’ils ont rencontrés, les policiers ont pu consulter les vidéos des caméras de surveillance. Au moins un suspect aurait été vu quittant les lieux et était toujours recherché, mais les policiers ne pouvaient donner plus d’information à ce sujet.
L’individu aurait déjà eu affaire à la police pour divers crimes allant de la possession de stupéfiant à une agression armée en passant par un cas de violence conjugale et des non-respects de conditions.