Valérie Plante ouverte aux voitures autonomes
Un projet de loi pour permettre aux constructeurs de tester leurs véhicules dans les rues de Montréal
La mairesse de Montréal souhaite offrir les rues de la métropole aux compagnies de voitures intelligente qui veulent tester leurs bolides.
Le projet de loi 165 qui donnera le feu vert à l’utilisation de ce type de véhicule dans le cadre de projets pilotes a été déposé et il pourrait être adopté ce printemps.
Valérie Plante est en communication avec Québec. Elle s’est entretenue avec le premier ministre Philippe Couillard.
« Il faut s’arrimer avec le gouvernement du Québec, au niveau de la législation, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a des projets. Par contre, ils seront faits en circuit fermé au début », explique la mairesse.
MONTRÉAL CONVOITÉ
« Plusieurs constructeurs ont démontré l’intérêt de développer des projets à Montréal. Maintenant, la technologie doit s’adapter à des conditions plus extrêmes, et nous, ce qu’on a à offrir c’est l’hiver », souligne la directrice générale de la grappe industrielle des véhicules technologiques et intelligents, Sarah Houde.
C’est notre climat nordique qui attire les compagnies à venir tester leurs voitures dans des conditions plus difficiles. Par contre, circuler sur l’île de Montréal n’est pas toujours évident. Les entraves routières, les nids-de-poule et les cônes orange sont nombreux. À tout cela, on doit ajouter le verglas et la neige.
« Il faut être capable de prendre des décisions. Par exemple, j’arrive à un feu et il y a un policier qui fait la circulation, est-ce que je dois suivre le feu ou est-ce que je dois suivre le policier ? Donc, il y a beaucoup d’algorithmes décisionnels à gérer, mais si on ne confronte pas les véhicules autonomes à ce genre de situation là, on ne pensera pas les coder adéquatement », explique le coordonnateur de projet à l’Institut du véhicule innovant, Stéphane Pascalon.