Le Journal de Montreal

5 secrets sur l’hôtel de ville de Montréal

D’Honoré Beaugrand à Valérie Plante en passant par Jean Drapeau, l’hôtel de ville de Montréal cache plusieurs mystères qui ont su résister au passage des maires et du temps. Voici quelques-uns de ses secrets les mieux gardés depuis sa création en 1833.

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DEUX CHAMBRES FORTES POUR LES ARCHIVES

Les archives de la Ville de Montréal sont conservées dans deux chambres fortes construite­s en 1919 et 1952 sous l’hôtel de ville. Près de 14 000 boîtes et 4,25 km de documents y sont classés par neuf employés. On y retrouve des textes, des films, des photograph­ies, des plans de la métropole et des documents décisionne­ls. La plus vieille trouvaille est le contrat de mariage d’un membre de la noblesse française datant de 1512.

UNE HORLOGE RÉGLÉE AU QUART DE TOUR

Un horloger vient une fois par an régler l’heure de l’horloge de l’hôtel de ville, qui trône sur la façade avant du bâtiment, et celle de la Tour de l’Horloge dans le Vieux-Port. Pour ajuster l’appareil à partir de l’intérieur, il doit se rendre dans une... cafétéria au 4e étage !

BOUTON PANIQUE SOUS LES VOÛTES

Les employés qui travaillen­t aux archives doivent porter en tout temps au cou un bouton panique relié à la sécurité, confie Suzanne Matthieu, archiviste pour la Ville de Montréal. Les chambres fortes, conçues pour résister aux incendies et aux inondation­s et logées sous la terre, sont coupées de tout réseau cellulaire.

LE FAMEUX BALCON DU GÉNÉRAL DE GAULLE

Le 24 juillet 1967, le général Charles de Gaulle lance sur le balcon de l’hôtel de ville devant 15 000 personnes la célèbre phrase « Vive le Québec libre ! » qui marquera l’histoire. Le balcon, fermé au public pendant une dizaine d’années avant d’ouvrir de nouveau pour le 375e anniversai­re de Montréal, est relié au bureau de la vice-présidente du comité exécutif, Magda Popeanu.

PAS LE DROIT DE DIRE « PATATE »

Une centaine de mots n’ont pas le droit d’être prononcés par les élus lors des séances du Conseil municipal. Il est interdit de dire des mots comme « stupide » et « complot », jugés injurieux, mais aussi « patate ». Le terme était utilisé à l’époque pour se moquer des immigrants irlandais, considérés de classe inférieure et travaillan­t dans les champs de patates. C’est la présidente du conseil municipal, Cathy Wong, qui peut décider de bannir ou non des mots.

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