Le Journal de Montreal

À propos d’un grave trouble de la personnali­té

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La maman de Simon, ce garçon affecté par un trouble de la personnali­té schizoïde, n’a pas tort de lui dire qu’il ne se fera jamais de blonde. J’ai vécu 17 ans avec une femme affectée par ce trouble du comporteme­nt. Je voudrais donc passer un message à quiconque envisagera­it de faire sa vie avec une personne schizoïde : jamais, au grand jamais, elle ne s’investira dans son couple.

Au début de ma relation, j’associais le comporteme­nt de ma femme à de l’égoïsme, jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Je suis aujourd’hui séparé, et selon les mots mêmes de mon ex-femme, elle est beaucoup plus heureuse de vivre seule. J’ai mis du temps à accepter de me séparer, car nous avions une enfant dont je voulais préserver l’équilibre. « Mon cher Simon, vous devriez éliminer de vos projets l’idée de rencontrer une femme pour vivre avec elle, car vous risquez juste de lui briser le coeur. »

René de Québec

Vous oubliez juste un aspect important de l’affaire. Si votre femme n’a jamais voulu s’investir dans une thérapie pour atténuer son problème, ce n’était pas le cas de Simon qui avait déjà fait une tentative ratée de thérapie, mais qui souhaitait mon avis sur les avenues à envisager pour atténuer, autant que faire se peut, son problème. J’ai pour mon dire que quelqu’un qui veut, c’est quelqu’un qui peut s’améliorer. Ne lui coupons pas les ailes trop vite.

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