Les Québécois inquiets des finances de leur partenaire
Plus de la moitié des Québécois en couple sont insatisfaits de la façon dont leur partenaire gère ses finances personnelles.
C’est ce que révèle un nouveau sondage Ipsos commandé par BDO Canada. En effet, pas moins de 52 % des Québécois en couple souhaiteraient pouvoir changer au moins l’une des habitudes financières de leur conjoint ou conjointe.
Parmi les plus grandes préoccupations des couples québécois, on retrouve le fait de ne pas épargner suffisamment pour les objectifs à long terme comme la retraite et les urgences (35 %), les dépenses excessives ou un manque de budget (33 %) et le manque de connaissances financières personnelles (19 %).
Certains Québécois sont aussi agacés par la dette de carte de crédit de leur partenaire (20 %) ou par le fait que ce dernier n’investisse pas assez (28 %).
HABITUDES ADMIRÉES
Toutefois, quatre répondants au sondage sur cinq disent admirer au moins l’une des habitudes financières de leur conjoint ou conjointe.
L’habitude la plus estimée serait d’avoir peu ou pas de dette de carte de crédit (38 %), suivie d’avoir de bonnes habitudes d’épargne à long terme, de respecter un budget et de ne pas avoir de dettes d’études.
Les baby-boomers seraient plus susceptibles d’apprécier un conjoint n’ayant presque pas de dette de carte de crédit, puisque près de la moitié d’entre eux (44 %) ont dit admirer ce trait chez leur partenaire.
LES FEMMES PLUS INQUIÈTES
Par ailleurs, les femmes s’inquiéteraient davantage au sujet des habitudes d’épargne de l’être aimé que les hommes.
Au Canada, environ 42 % des femmes souhaiteraient que leur conjoint épargne davantage pour des objectifs à long terme, contrairement à 29 % des hommes.
Enfin, les Québécois ne semblent pas être trop cachottiers quand vient le temps de parler de leurs dettes. Selon ce sondage, 75 % des répondants québécois ont déjà abordé le sujet de la dette avec la personne qui partage leur vie.
Environ 28 % ont parlé de leurs dettes au cours des six premiers mois de fréquentation, tandis que 25 % ont abordé le sujet avant d’emménager ensemble ou de se marier.