À se rappeler :
Son nom proviendrait d’un mot d’origine micmac « ponamo » signifiant « poissons d’hiver ».
On l’appelle maintenant « poisson des chenaux » parce que jadis, la pêche s’effectuait entre les îles dans les trois chenaux de la rivière St-Maurice. Il a quitté cet emplacement en raison de la pollution liée à l’industrialisation de la rivière.
La taille moyenne du poulamon varie de 15 à 20 cm et son poids oscille entre 50 et 100 grammes.
Retenez que le frasil joue un rôle de protection pour les oeufs lors de la reproduction.
Les poissons des chenaux se déplacent principalement près de la rive du fleuve afin de profiter des vitesses de courant les plus faibles.
Une fois rendus dans la rivière, les poissons attendent la marée montante pour faciliter la remontée vers le lieu de fraie.
Sa vie excède rarement 8 ans. Les géniteurs sont surtout âgés de 2 à 4 ans.
Il se nourrit principalement de crustacés et d’insectes. Il consomme aussi une grande quantité de ses propres oeufs.
Les poulamons femelles ont une croissance plus rapide que les mâles. Les plus grosses peuvent pondre plus de 65 000 oeufs.
Les jeunes et les ados vivent à l’année dans l’estuaire du Saint-Laurent, à la hauteur de l’Île-aux-Grues.
Cette espèce suscite beaucoup d’intérêt auprès des pêcheurs, mais aussi des chercheurs. En 1981, l’équipe de Jean-Michel Cousteau est venue étudier, à Sainte-Annede-la-Pérade, le comportement de ces poissons et leurs habitudes.
Si le nombre de chalets a déjà atteint les 1 200, on en compte aujourd’hui 500 pour 18 centres de pêche. Ils sont beaucoup plus confortables et plus grands que jadis.
La pêche commerciale est interdite (par moratoire) depuis les années 1990. Pour en savoir davantage, composez le 418 325-2475 ou visitez le site lespetitspoissons.ca