Le Journal de Montreal

Tissot a soif de leadership

L’ancien de I’Impact rentre à la maison et veut mener la parade

- DAVE LÉVESQUE

Maxim Tissot n’a peut-être que 25 ans, mais c’est déjà un jeune vétéran et il entend pleinement faire sentir son influence à son retour à Ottawa.

Il s’agit effectivem­ent d’un second séjour avec le Fury de l’USL pour Tissot qui y avait terminé la saison 2016 après avoir été libéré par l’Impact. Il s’est présenté à Ottawa avec une attitude plus que positive et celle-ci a été remarquée par l’entraîneur-chef Nikola Popovic.

« L’entraîneur aime mon attitude, il me l’a mentionné quelques fois. En venant d’ici, je veux avoir un rôle plus gros sur le plan du leadership », a souligné Tissot après un entraîneme­nt plus tôt cette semaine.

« J’ai passé du temps ici, je sais comment ça marche et c’est un rôle que j’aime et que je prends naturellem­ent, je ne force pas les choses. »

RETOUR À LONG TERME

Lors de son premier passage chez le Fury, il était clair dans la tête de Tissot que ce n’était que passager, mais il en est autrement cette fois-ci.

« J’aimerais ça que ça soit à long terme. Je suis un gars d’ici, j’ai grandi à 20 minutes d’ici.

« Julian m’a dit qu’il voulait me ramener parce que je viens de la région. Je touche les gens de l’Outaouais et les Franco-Ontariens, c’est valorisant et ça me montre que j’ai pris la bonne décision de revenir. »

Il faut dire que la dernière année a été difficile sur le plan profession­nel et qu’il s’est ennuyé de la maison, lui qui est originaire de Gatineau.

« Pendant que j’étais parti à San Francisco, le Québec me manquait beaucoup. Je m’ennuyais de parler québécois, la ville de Montréal et ma famille me manquaient. »

CULTURE GAGNANTE

Tissot semble être très emballé quand il parle de la prochaine saison du Fury, qui a pourtant éprouvé des difficulté­s sur le terrain lors des deux dernières années.

Il faut dire que l’équipe est désormais dirigée par Nikola Popovic, un gagnant reconnu.

« Le coach ressemble beaucoup à Marc [Dos Santos], ils ont travaillé ensemble à Swope Park, il y a deux ans. » L’arrière gauche va plus loin en parlant de championna­t et même de surprise lors du Championna­t canadien.

« Les fans ont le droit d’être excités et de rêver à un championna­t et pas seulement en USL, on rêve aussi de surprendre en Championna­t canadien. »

Le Fury évolue au TD Place, en plein coeur de la capitale , un stade fraîchemen­t rénové qu’il partage avec le Rouge et Noir de la Ligue canadienne de football.

Il a peut-être subi une baisse de salaire par rapport à la saison dernière, mais il ne regrette pas sa décision.

« C’est sûr que l’argent, c’est l’fun, mais revenir à la maison et voir qu’on peut avoir une équipe compétitiv­e, c’est motivant.

« Les installati­ons ici sont vraiment superbes, on les partage avec le Rouge et Noir de la LCF. C’est vraiment, vraiment top et on a un très beau stade. »

EN ÉVOLUTION

Maxim Tissot prend peut-être un pas de recul en quittant la NASL pour l’USL, mais il soutient que la marge entre les deux circuits est de moins en moins grande. On pourrait également ajouter que la santé à long terme de l’USL est nettement mieux assurée que celle de la NASL. « L’écart se rétrécit avec la NASL, mais c’est sûr qu’une semaine tu peux jouer à Cincinnati devant 20 000 personnes et la semaine suivante tu joues contre TFC II devant 50 personnes un mercredi après-midi. « Il y a encore un travail à faire, mais ça va être une très belle ligue dans le futur. »

« J’AI PASSÉ DU TEMPS ICI, JE SAIS COMMENT ÇA MARCHE ET C’EST UN RÔLE QUE J’AIME ET QUE JE PRENDS NATURELLEM­ENT, JE NE FORCE PAS LES CHOSES. » – Maxim Tissot

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PHOTO DAVE LÉVESQUE
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NIKOLA POPOVIC Entraîneur-chef du Fury

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