Le Journal de Montreal

Psycho / Le courrier

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Quand la société bascule

Je viens de prendre ma retraite et je m’engageais dans ce chemin avec la paix du coeur et l’envie de jouir d’un peu de repos pour m’ajuster afin de faire ensuite du bénévolat dans les hôpitaux. Vous allez me dire que j’avais la chance de pouvoir profiter de la vie. Eh bien non. Je constate avec tristesse que la télévision et les journaux nous inondent ces temps-ci de nouvelles défaitiste­s sur l’égalité homme/femme.

Depuis que le monde est monde, les femmes ont abusé de leur féminité pour séduire les hommes et les aguicher. Certaines sont parvenues à des postes enviables dans de grandes entreprise­s grâce à leur charme et à la façon subtile qu’elles ont utilisée pour séduire les hommes en postes de direction. Et je ne mentionner­ai même pas en plus toutes celles qui sont devenues les blondes de ces messieurs.

Et puis voilà que quand ça ne fait plus leur affaire, par seul souci de vengeance envers celui qu’elles ont séduit, elles donnent à l’homme le coup fatal en l’accusant de les avoir abusées. Et les journalist­es, toujours à l’affût de nouvelles croustilla­ntes pour mousser la réputation de leurs journaux, font leurs choux gras de ces affreuses nouvelles, uniquement destinées à détruire la réputation de certains hommes.

Je suis abasourdie par cette volonté de salissage qui s’abat sur le Québec. J’en ai marre du plaisir que prennent les médias qui s’adonnent à ce brisage de réputation qui semble ne pas avoir de fin. De bonnes gens qui ont sué et travaillé fort toute leur vie pour monter leur business et donner des jobs à leurs collaborat­eurs, qui se retrouvent subitement à tout perdre. Comme j’ai toujours apprécié votre bon jugement, je me fie à vous pour m’appuyer.

Claire

Le seul fait de constater qu’une femme s’exprime comme vous le faites me fait mal au coeur. Comment pouvez-vous, encore en 2017, véhiculer des idées aussi obsolètes et aussi fausses sans vous sentir gênée ? Bien sûr que c’est triste, toutes ces réputation­s gâchées. Mais ne pensez-vous pas que ces hommes qui ont abusé de leur pouvoir pour séduire et abuser des femmes, parfois des hommes dans certains cas, méritent ce qui Pensée du jour Le bonheur se trouve le long de notre route, pas à la fin, car alors il est trop tard, le voyage est terminé. – Robert R. Updegraff leur arrive ? Il est plus que temps qu’on cesse de penser comme vous le faites et qu’on s’attelle à faire savoir que le respect de l’autre, de son intégrité physique et morale, quel que soit son sexe, est un MUST en tout temps. L’égalité ne sera possible que dans une conscienti­sation et une concertati­on générale.

À la rescousse des intervenan­ts de la DPJ

J’ai eu affaire au cours des derniers mois à la DPJ. Cet organisme dont on ne parle souvent que pour en dire du mal, je l’ai côtoyé de près à cause d’un problème familial qui m’a obligée à réclamer leur aide. Ma peur de me faire voler mon enfant s’est vite envolée tant notre intervenan­te fut à la hauteur de sa tâche. Son profession­nalisme et sa volonté de me donner les outils pour venir à bout d’une situation difficile m’ont permis de sortir de l’enfer dans lequel j’étais plongée.

Et que dire de ce qu’elle a fait pour mon enfant qui, au lieu de s’enfoncer dans un entêtement morbide, a fini par comprendre le bon sens ? Son séjour en centre d’accueil fut de courte durée, mais juste assez pour modifier complèteme­nt sa pensée à mon endroit. Mon fils et moi avons abordé 2018 dans une paix qui, je l’espère se poursuivra. Merci, la DPJ !

Une mère rassurée

Si on met dans la balance le positif produit par la DPJ et le négatif, le premier l’emportera certaineme­nt haut la main. Mais rien n’étant parfait, et vu la propension à répandre plus fort les mauvaises nouvelles que les bonnes, il importe d’apprendre à relativise­r pour ne pas entrer dans la ronde du négativism­e tous azimuts.

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