Le Journal de Montreal

« UN SUPER ATHLÈTE »

- l’entraîneur de Kingsbury

- MATHIEU BOULAY

BOKWANG | Après sa descente du podium, Mikaël Kingsbury a remercié tous les membres de son équipe, dont fait partie son entraîneur Rob Kober. La médaille d’or du Québécois, c’est le résultat de sept ans de travail du duo.

Les deux hommes ont commencé à travailler ensemble en 2010. Bien sûr, Kober flottait sur un nuage lorsque le représenta­nt du Journal de Montréal est allé à sa rencontre en bas de la piste.

« C’est un sentiment incroyable et je me sens au sommet du monde, a souligné l’entraîneur de Kingsbury. Je suis tellement fier et heureux pour Mikaël. C’est un super athlète, mais aussi une belle personne. Il est spécial.

« Il est le meilleur au monde et il le mérite pleinement. C’est un gars tellement facile à diriger. »

La route vers la médaille d’or n’a pas été aussi facile que prévu.

« Ce fut une journée en montagnes russes, mais Mikaël a été incroyable à la fin, a précisé Kober. Il était nerveux lors de la première descente.

« Pendant la deuxième, même s’il a commis quelques erreurs, je sentais qu’il était en contrôle. Il avait des ajustement­s qui étaient faciles à apporter. C’est pour cette raison que j’étais confiance lorsqu’il s’est présenté en haut de la piste pour la super finale.

« Je lui ai dit que s’il corrigeait ses erreurs, il gagnerait par deux points. Il l’a fait par quatre. »

PARCOURS POUR HOMMES

Les finales ont donné droit à quelques surprises et certains ténors ont vu leur soirée prendre fin de façon abrupte.

« Le parcours était difficile et plusieurs bosseurs sont tombés dans les pièges, a indiqué Kober. La piste était en bon état, mais elle ne pardonnait pas.

« Dès que tu faisais une erreur, tu en payais le prix. Plusieurs d’entre eux l’ont sous-estimée et on a vu le résultat. »

De plus, les juges ont été sévères dans leur pointage si un skieur commettait un impair durant sa descente. Pour donner un exemple, Kingsbury (86,63) a remporté l’or olympique avec une note inférieure à celles de ses deux dernières victoires sur le circuit de la Coupe du monde (87,33 et 88,80).

Quoi qu’il en soit, pour Kingsbury, c’était la victoire qui comptait avant tout. Et il a tout mis en oeuvre pour atteindre son objectif des quatre dernières années.

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