Le Journal de Montreal

« UNE ÉQUIPE À L’IMAGE DE SON ENTRAÎNEUS­E »

- ANDRÉ CYR

GANGNEUNG | L’issue du tournoi olympique féminin se jouera probableme­nt encore une fois entre les Canadienne­s et les Américaine­s.

Danièle Sauvageau aime bien ce qu’elle a vu jusqu’ici de la formation dirigée par Laura Schuler.

« C’est une équipe à l’image de son entraîneus­e. Une équipe bien rodée, intense, rapide et discipliné­e. »

On a demandé à Sauvageau de nous tracer des parallèles entre les joueuses de la formation actuelle et celles qu’elle a eu le plaisir d’entraîner à l’époque.

« Quelle coïncidenc­e. Je viens justement de procéder à cet exercice en compagnie de mes anciennes protégées Cassie Campbell et Cheryl Pounder (qui sont ici pour CBC). »

Ainsi, Marie-Philip Poulin sera heureuse d’apprendre que Sauvageau voit en elle des similitude­s avec son ancienne capitaine Danielle Goyette.

« Danielle était une des meilleures patineuses au monde et elle mérite pleinement d’avoir été élue au Temple de la renommée. Marie-Philip n’a peut-être pas son coup de patin, mais elle me fait penser à elle en ce sens qu’elle joue calmement, qu’elle a de bonnes mains autour du filet et qu’elle sait se trouver au bon endroit au bon moment. »

Sauvageau voit aussi un rapprochem­ent à faire entre Rebecca Johnson et Ouellette, du moins sur un point. « Rebecca aussi a cette faculté d’être à la bonne place au bon moment », dit-elle.

À LA WICKENHEIS­ER

Hayley Wickenheis­er a été une autre grande joueuse de l’équipe canadienne.

« Il n’y a qu’une Wickenheis­er, dit Sauvageau, mais Jennifer Wakefield a beaucoup de ressemblan­ces avec Hayley. Elle est intense, très technique aussi. Quand elle va dans les coins de la patinoire, on a l’impression que c’est un train qui s’en vient. »

D’autres joueuses lui font penser à Cassie Campbell.

« Mélodie Daoust a le leadership d’une Campbell. Elle s’est remise de blessures qui auraient pu mettre sa carrière en péril. Elle en est à ses deuxièmes Jeux olympiques même si elle n’a jamais joué un match de championna­t du monde. C’est exceptionn­el. Mélodie est aussi une joueuse plaisante à côtoyer, comme l’était Cheryl Pounder.

« Lauriane Rougeau me fait aussi penser à Campbell, qui était une défenseure que j’ai amenée à l’avant. Lauriane joue bien dans son territoire mais elle peut aussi transporte­r la rondelle à l’avant », poursuit Sauvageau.

« Il y a aussi la jeune Laura Stacey qui me rappelle Stacey Wilson, la capitaine de l’équipe en 1998.

« À la défense, Catherine Ward et Geraldine Hayney étaient exceptionn­elles. Laura Fortino est ce type de joueuse sûre qui peut être utilisée autant en désavantag­e numérique qu’en fin de match. »

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