Le Journal de Montreal

Pensée du jour

La meilleure place pour trouver une main secourable c’est au bout de votre propre bras. – Proverbe suédois

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Le terreau d’une vie de couple ça doit s’entretenir

Je suis dans la jeune quarantain­e et je traverse une période difficile. Ce matin en vous lisant, je suis tombée sur la lettre de celle qui avait été abandonnée par un mari retraité qui l’avait remplacée par une femme rencontrée en Floride alors qu’elle, plus jeune que lui, poursuivai­t sa carrière au Québec. Cette femme parlait de l’usure, inévitable dans tous les couples.

Je ne partage pas son opinion. Mon couple était loin d’être usé au bout de 18 ans. Avec nos deux enfants, nous voguions sur une mer calme, quand une petite vache de 23 ans est venue tout perturber. Nous ne nous étions jamais éloignés l’un de l’autre comme ce fut son cas à elle. Nous partagions tout ensemble et rien ne laissait présager ce qui se tramait.

Pourquoi, alors que je venais de découvrir qu’il avait une liaison hors mariage, que j’étais prête à pardonner, a-t-il décidé de me quitter pour l’autre ? Parce que le

cul mène le monde et que certaines femmes sans scrupules sont prêtes à tout pour voler un beau parti qui leur passe sous les yeux, sans états d’âme pour les drames que ça va causer.

Il n’a rien voulu entendre de ma volonté d’aller en thérapie pour corriger ce qu’il appelait et appelle encore, des irritants irréversib­les. Il est tellement certain d’avoir eu raison de partir qu’il m’a laissé la maison et les meubles en échange d’une garde partagée des enfants. Quel grand coeur !

Il a choisi la voie de la facilité en détruisant ce que nous avions construit ensemble et surtout en refusant de faire les efforts requis pour le solidifier. Et ça, je ne le lui pardonnera­i jamais. Ça fait douze mois qu’il est parti et je rêve encore de le voir revenir, car je suis convaincue que je suis la femme de sa vie. Le pire c’est de voir mes enfants vivre avec eux deux semaines par mois et de la savoir ELLE, dans leur vie. Et ils l’aiment en plus ! Une femme en colère

Ça vous donne quoi de rester dans cet état, à part vous faire du mal à vous-même ? Il y a certaines vérités plus dures à avaler que d’autres. Comme le fait que l’autre ne nous aime plus quand on l’aime encore. Mais n’est-il pas plus sain d’accepter la vérité telle qu’elle est, pour au moins augmenter vos chances de poursuivre votre vie plus sereinemen­t, et peut-être vous donner une chance de refaire votre vie avec quelqu’un d’autre ?

L’intimidati­on et moi

Ça fait longtemps que je vous lis et je sais que le sujet en titre vous en traitez souvent. Mais avez-vous remarqué que même si on en parle, rien ne change, malgré toutes les belles théories psychologi­ques et pédagogiqu­es modernes ? Les victimes doivent être traitées par les psychologu­es, mais les intimidate­urs, on n’en entend pas parler.

Quand j’étais ado, j’étais victime moi aussi. Mais j’ai vite réglé mon problème simplement et rapidement, en ripostant par un bon coup de poing là où ça fait mal, à mon intimidate­ur. Ç’a été fini. Il voulait même devenir mon ami ensuite. Alors qu’on cesse de niaiser avec la

puck et qu’on montre aux victimes à se défendre physiqueme­nt pour se faire respecter. Et ne craignez pas l’escalade de violence qui est en fait la théorie des fluets de la bien-pensance, trop mauviettes pour avoir les deux pieds sur terre. Un jeune qui se tient debout attirera le respect de ses congénères, donc de ses harceleurs. Joseph Rivard

Riposter comme vous l’avez fait est le propre de quelqu’un qui a confiance en lui, et avoir confiance en soi, n’est malheureus­ement pas donné à tous les enfants. Mais je serais partisane de l’obligation pour tous les jeunes, filles comme garçons, de suivre des cours d’autodéfens­e qui améliorent la discipline de vie et assurent un minimum de confiance en soi.

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