Le Journal de Montreal

Les déjeuners québécois à l’assaut des États-Unis

- FRANCIS HALIN

La bannière de restaurant déjeuner québécoise Allô Mon Coco est sur le point de doubler sa taille en ouvrant des dizaines de restaurant­s aux États-Unis, a appris Le Journal.

« J’ai vendu les droits de 20 restaurant­s avec possibilit­é de doubler la mise à 40 d’ici 2020 », partage le PDG et fondateur d’Allô Mon Coco, Tim Bountis.

Sans pouvoir dire encore le nom du hedge fund américain qui a acheté les droits de sa chaîne, M. Bountis confirme qu’un premier restaurant portant le nom Allô Mon Coco ouvrira bientôt à Las Vegas.

HISTOIRE DE FAMILLE

« Notre acheteur américain nous a dit : “le Cirque du Soleil est venu à Las Vegas. Céline Dion est venue à Las Vegas. On pense qu’Allô Mon Coco est la prochaine meilleure chose à venir du Québec” », raconte-t-il.

Tout commence en 2001. Tim Bountis, 23 ans, emprunte 50 000 $ à son père. Il ouvre son premier restaurant à Sainte-Dorothée à Laval. Mais les choses ne vont pas bien.

Il travaille sept jours sur sept pendant trois ans pour garder son restaurant. « J’ai passé proche de fermer 20 fois », confie celui qui a maintenant plus de 900 employés.

Aujourd’hui, Allô Mon Coco est bien établie au Québec avec 29 restaurant­s. Elle en possède aussi un à Ottawa. Son chiffre d’affaires dépasse les 50 millions $ par année.

En plus de ses projets américains, la bannière prévoit ouvrir une bonne douzaine de nouveaux restaurant­s au Québec cette année, dont un à Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamin­gue ce mois-ci.

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PHOTO COURTOISIE Le président d’All4 mon Coco, Tim Bountis, voulait vendre sa bannière aux Américains à une condition : que son nom reste en français.

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