Le Journal de Montreal

Cibler d’autres poissons

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Nous avons la chance de vivre dans un paradis qui abrite une foule d’espèces combatives qui proposent, à leur façon, d’intéressan­ts affronteme­nts.

La majorité des 210 000 adeptes de pêche blanche se lancent habituelle­ment aux trousses de la perchaude, du doré, du brochet ou des salmonidés aux endroits permis.

MARGINAUX

Joey Gravel-Béland, de Mont-St-Hilaire, et Steven Bergeron Dubois, de Terrebonne, sont des employés du domaine de la constructi­on qui travaillen­t peu durant la saison froide. Ces deux mordus passent en moyenne quatre jours par semaine à tenter leur chance, avec des perches, sous les surfaces gelées de différents plans d’eau de la Rive-Sud comme les lacs Memphrémag­og, Champlain et Brome, le fleuve Saint-Laurent et les rivières Châteaugua­y et Richelieu.

Contrairem­ent à l’ensemble des amateurs, ces deux inconditio­nnels préfèrent capturer des crapets-soleils et des crapets arlequin plutôt que toute autre espèce. Selon leurs propos, ces batailleur­s au corps comprimé latéraleme­nt et de forme presque circulaire proposent des défis amusants, puisqu’ils sont en perpétuels déplacemen­ts. De plus, lorsque préparés en filets, il semble que leur chair fine, tendre et quasi transparen­te est délectable.

LES BONS SITES

Le genre d’environnem­ents que Joey et Steven recherchen­t sont les plateaux surélevés, les entrées de rivières, les canaux creusés par l’homme, les baies peu profondes, les zones où il y a beaucoup d’herbes, les fonds sablonneux, etc.

Les deux familles de poissons se retrouvent à des profondeur­s variant d’un à quatre mètres. Le crapet-soleil préfère, la plupart du temps, nager à moins de 30 cm du fond marin. Pour sa part, l’arlequin se déplace souvent entre deux eaux.

Leurs trois endroits préférés pour se mesurer à ces cousins des achigans à petite et à grande bouche sont le Memphré, le lac Brome et la rivière Richelieu.

TECHNIQUES

Pour le crapet-soleil, Joey précisait qu’il est préférable d’opter pour une motion lente, accompagné­e de légers sautilleme­nts, comme si l’on avait la tremblote.

Steven indiquait que l’arlequin est plus agressif. Il ne faut pas hésiter à varier les mouvements, allant de très lent à une nage un peu plus frénétique.

EN PRIME

Il n’est pas rare de croiser le fer fréquemmen­t avec de belles perchaudes lorsqu’on se concentre sur ces deux espèces. De plus, si le plan d’eau visité abrite une population de mariganes, vous en attraperez certaineme­nt bon nombre à proximité.

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PHOTO COURTOISIE Joey Gravel-Béland et Steven Bergeron Dubois capturent souvent des perchaudes et des mariganes lorsqu’ils taquinent le crapet-soleil et le crapet arlequin.
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PHOTO COURTOISIE À la pêche au crapet-soleil et au crapet arlequin (respective­ment à gauche et à droite), nos spécialist­es utilisent des cannes courtes, ultra souples, équipées d’un fil invisible de fluorocarb­one de 2 ou 3 livres de résistance, pour exploiter des...

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