La catastrophe Martine Ouellet
Martine Ouellet est en train d’achever le Bloc québécois.
Bon, ce n’est pas une surprise, me direz-vous. En fait, prophétiser que le règne de la nouvelle chef serait une catastrophe lors de sa nomination il y a à peine un an, c’était un pari aussi risqué que de prédire que le soleil va se lever demain. C’était prévisible, voire inévitable.
UNANIMITÉ
Madame Ouellet n’en est pas à ses premières armes en matière de désapprobation massive. Oh que non ! Lors de son éphémère passage à titre de ministre des Ressources naturelles dans le gouvernement Marois, la légende veut que des portes tournantes fussent installées dans son cabinet politique pour faciliter le trafic des employés qui arrivaient et ceux qui sacraient leur camp. On chuchote même que du liquide correcteur était employé pour modifier les noms sur les cartes professionnelles, afin d’éviter de surcharger les déchiqueteuses. J’exagère à peine.
Il suffit de parler avec quelques anciens conseillers politiques ou des fonctionnaires de son ministère ou encore avec des députés péquistes qui furent jadis ses collègues pour prendre la pleine mesure de l’animosité à son égard. Le constat est clair : Martine Ouellet sème la zizanie partout où elle passe.
MAL DE BLOC
Ce constat, il était connu par la poignée de députés du Bloc québécois et par ses membres les plus influents. En ce sens, il est plutôt difficile d’éprouver de la pitié pour celles et ceux qui ont librement fait le choix d’être menés au bord du précipice par une chef aux allures de petite despote.
Soyons honnêtes tout de même. Le Bloc était déjà en fort mauvaise posture lors de l’arrivée de sa nouvelle chef. Mais le travail de sape effectué par celle-ci pourrait bien constituer le coup fatal pour le parti de Lucien Bouchard. Madame Ouellet, n’oubliez pas de fermer la lumière en sortant.