Mauro Biello nommé entraîneur adjoint de l’équipe canadienne
Congédié de son poste d’entraîneur-chef de l’Impact au mois d’octobre, Mauro Biello n’a pas chômé longtemps. L’instructeur s’est joint à Canada Soccer à titre d’entraîneur adjoint de l’équipe nationale masculine, hier.
L’homme de 45 ans secondera ainsi l’entraîneur-chef et directeur du programme de l’équipe masculine, John Herdman, en plus d’occuper le poste de directeur du programme EXCEL U-23. Des rôles qui plaisent au principal intéressé.
« C’est exceptionnel. Ça signifie beaucoup pour moi de représenter ce pays. Je crois qu’il se passe quelque chose de spécial dans le soccer canadien », a affirmé Biello.
Dans ses nouvelles fonctions, Biello aura comme tâche principale d’assurer le développement des joueurs juvénile et de les aider à se tailler une place au sein de l’équipe senior. Il les supervisera dans les académies et dans les différentes équipes professionnelles au Canada.
LE CANDIDAT PARFAIT
Nommé au début de l’année à la tête du programme national, Herdman s’est donné comme mission de restructurer complètement l’organisation. Pour y arriver, il voulait s’entourer de gens qui partageaient sa vision.
Selon lui, la nomination de Biello était naturelle. L’ancien de l’Impact était de loin le candidat le plus qualifié pour ce nouveau poste au sein de l’organisation.
« La question était : allions-nous embaucher un coach ou un leader, et la réponse a été un leader », a lancé Sherdman lors d’une conférence téléphonique.
Biello a représenté le Canada au nouveau juvénile masculin avant de faire ses débuts pour l’équipe nationale masculine à 23 ans. Il a représenté le pays dans deux cycles de qualifications pour la Coupe du monde. « Sa philosophie, sa passion pour le sport et son engagement pour le pays m’ont impressionné. Il est un entraîneur moderne. »
PAS DE RANCUNE
S’exprimant pour la première fois lors d’un événement public depuis qu’il a été limogé par Joey Saputo, Biello a par ailleurs indiqué n’avoir aucune rancune envers l’organisation au sein de laquelle il a passé 25 années de sa vie, que ce soit comme joueur ou à titre d’instructeur.
« Je veux remercier le club pour tout ce qu’il m’a donné, a affirmé Biello. C’est là où j’ai grandi comme joueur, comme entraîneur et comme personne. C’est normal que des décisions soient prises, et selon moi, ça fait partie du métier. »
Voulant prendre du recul pour réfléchir à son avenir, Biello a toutefois reçu un appel tout juste après le temps des Fêtes de Jason de Vos [le directeur du développement] qui a précipité les choses. Cette discussion a été la première de plusieurs avec différents intervenants qui ont mené à sa nomination.