« Je suis humain »
– Max Pacioretty
Max Pacioretty a parlé avec son coeur après ce revers de 1 à 0 contre les Flyers en tirs de barrage, mais surtout quelques heures après la conclusion de la période des échanges.
« Je n’ai jamais demandé une transaction », a clairement dit Pacioretty.
Le capitaine a trouvé les derniers jours très pénibles. Les rumeurs ont pesé lourd sur son moral.
« Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, mais juste en regardant la télévision aujourd’hui, je trouvais ça difficile, a raconté le numéro 67. J’espère que les gens peuvent réaliser que je suis un humain avec trois enfants. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais il y a plusieurs choses qui se disaient à mon sujet qui étaient difficile à avaler.
« J’ai à coeur cette équipe et cette ville, a-t-il continué. Je contredirai toujours les gens qui pensent que mon titre de capitaine est lourd à porter. J’ai hâte de comprendre ce qui s’est produit cette année. Je veux rester au sein de ce groupe. Avec ma situation contractuelle et ma position au sein de l’équipe, je sais que je peux être un candidat pour une transaction afin que l’équipe bouche des trous à remplir. Je veux que les choses fonctionnent pour moi ici. Je peux rappeler mon attachement pour Montréal. Je vis ici 12 mois par année, il n’y a pas beaucoup de joueurs qui font ça. Montréal est ma maison. »
L’AMOUR D’UN LOGO
Pacioretty a reconnu que la possibilité de partir de Montréal était bien présente.
« Je me préparais pour le pire scénario, juste au cas. Mon plus jeune fils était à la garderie aujourd’hui avec un chandail du Canadien. Il était fier de se présenter avec ce chandail. Je pensais à ma famille aujourd’hui. Nous sommes tous des humains. Je sais que je ne joue pas à la hauteur de mon talent et j’ai contribué à l’aspect négatif de cette saison. Mais je ne peux pas porter tout le sort de l’équipe sur mes épaules. Les gens ont probablement mal interprété mes impatiences avec les médias au cours des derniers jours. »
UNE LETTRE IMPORTANTE
Pacioretty a rejeté catégoriquement les théories disant qu’il ressentait une trop grande pression en raison de son titre de capitaine.
« Le “C ” de capitaine n’a rien à voir. Je crois même que ça facilite mon travail. Quand je vis des bas, je peux plus facilement oublier l’aspect personnel et penser à l’équipe. Les gens aimeraient croire que la lettre sur mon chandail est trop lourde à porter. Ce n’est pas le cas. »