Le Journal de Montreal

La surprise Krolicki

Le jeune milieu de terrain signe une entente avec le club montréalai­s

- DAVE LÉVESQUE

Rémi Garde disait lundi tout le bien qu’il pense du jeune Ken Krolicki, un milieu de terrain de 21 ans invité au camp d’entraîneme­nt.

Hier, le club a confirmé l’embauche de l’Américain issu de l’Université Michigan State, que l’Impact avait sélectionn­é lors du troisième tour du repêchage de la Major League Soccer à la mi-janvier. Il s’agit d’une entente d’une saison assortie de trois années d’option.

« Je ne savais pas où j’allais aboutir, mais je me considère très chanceux de me retrouver ici », a confié le jeune homme, qui a rencontré la presse pour la première fois hier matin.

Krolicki a été convaincan­t pendant le camp d’entraîneme­nt en étant combatif et adroit dans ses interventi­ons, que ce soit sur le plan offensif ou défensif.

Et signe de la confiance que lui témoigne Rémi Garde, hier à l’entraîneme­nt, il s’alignait avec ce qui devrait être le XI partant lors du premier match de la saison à Vancouver, dimanche.

TRAVAILLAN­T

Si Krolicki s’est attiré des éloges de la part de Rémi Garde, c’est parce que c’est un travailleu­r acharné

« Je travaille fort, je peux faire la sale besogne, mais je suis surtout un joueur technique, ce qui fait que je peux influencer le jeu dans les phases offensives et défensives.

« Je ne pense pas tellement aux minutes que je vais accumuler, je préfère penser au club et à l’équipe. »

Septième joueur sélectionn­é en troisième ronde (53e au total), Krolicki n’est pas vilain sur le plan offensif même s’il se démarque pour ses efforts défensifs. En 81 matchs avec les Spartans de Michigan State, il a récolté 7 buts et 14 passes décisives.

IRRÉEL

Si Rémi Garde s’étonnait que Krolicki soit encore disponible en troisième ronde, le principal intéressé avoue que la situation actuelle l’a un peu dépassé.

« C’est un peu irréel, mais j’ai travaillé très fort et je crois en mes habiletés et les entraîneur­s ont apprécié celles-ci aussi et je les en remercie. J’en suis un peu dépassé par moments, mais je suis aussi très reconnaiss­ant. »

Quoi qu’il en soit, Krolicki a l’attitude nécessaire pour continuer de bien figurer dans les plans de Rémi Garde.

« Je n’ai pas encore discuté de mon utilisatio­n, mais je m’assure de travailler fort lors des entraîneme­nts. »

AU JAPON

Krolicki s’est initié au soccer en commençant à jouer avec son frère aîné alors qu’il n’avait que quatre ans et c’est au Japon qu’il a appris puisqu’il y a habité jusqu’à l’âge de 15 ans, sa mère étant Japonaise et son père Américain.

« J’ai appris la base là-bas. Tout ce que je sais sur le soccer, c’est là que je l’ai appris.

« Quand je suis arrivé aux États-Unis, j’ai appris à gérer l’aspect plus physique du sport. »

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