Près de 5 G$ pour les routes du Québec
Le gouvernement assure que la hausse de ces investissements n’a rien à voir avec l’élection qui approche
TROIS-RIVIÈRES | Le ministre des Transports André Fortin a annoncé hier des investissements de 4,8 milliards $ sur les routes du Québec pour la période 2018-2020, une hausse de 200 millions $ par rapport au dernier budget qui n’a rien à voir avec les élections à venir, a-t-il dit.
Les 4,8 G$ vont servir à réparer les ponts et les infrastructures, à améliorer la sécurité des routes, aux passerelles piétonnes et aux pistes cyclables, en plus de réparer la chaussée.
« Les efforts qui ont été faits lors des dernières années en ce qui a trait à l’amélioration des finances publiques nous permettent de faire ça. Si on n’avait pas fait les efforts d’amélioration de la situation financière du Québec, c’est certain qu’on ne pourrait pas améliorer les routes », a dit le ministre des Transports André Fortin.
UNE RÉGION À LA FOIS...
Ni les enveloppes par région ni les projets retenus n’ont été dévoilés, à part pour la Mauricie, où s’est tenue la conférence de presse. Le gouvernement a plutôt choisi de multiplier les annonces partout en province dès la semaine prochaine.
« Nos routes, de façon générale, sont en meilleur état qu’elles l’étaient avant, grâce à tous les investissements », a aussi dit le ministre Fortin, parlant des routes provinciales.
La ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, a tenu le même genre de propos.
« Depuis 2006, l’état général des chaussées s’est amélioré de plus de 16 % en termes de confort au roulement. C’est important de le préciser, parce que nos routes sont de plus en plus confortables, et de plus en plus sécuritaires », a-t-elle dit.
La porte-parole du CAA-Québec Annie Gauthier n’a pas les expertises pour commenter ceci, mais souhaite que les investissements se maintiennent.
« On peut simplement constater que le réseau routier a vieilli ou est endommagé. Il y a clairement des attentes pour qu’il soit amélioré », dit-elle.
Ces déclarations surviennent tandis que la Fédération québécoise des municipalités (FQM) réclame une hausse de financement du programme d’aide à la voirie locale, un autre réseau routier.
Certaines municipalités peu populeuses n’ont plus les moyens de réparer des routes en piteux état. ANNIE GAUTHIER CAA-Québec
RÉSEAU VIEILLOT