Le Journal de Montreal

Theresa May reconnaît les « dures réalités » du Brexit

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LONDRES | (AFP) La première ministre britanniqu­e Theresa May a reconnu hier que son pays n’obtiendrai­t pas tout ce qu’il veut dans les négociatio­ns sur sa sortie de l’Union européenne, tout en plaidant pour un accord de libreéchan­ge « le plus large possible ».

« Nous devons reconnaîtr­e que c’est une négociatio­n et qu’aucun d’entre nous n’aura exactement ce qu’il veut », a dit Mme May dans un discours, dans lequel elle a pour la première fois évoqué les conséquenc­es économique­s concrètes du départ de l’UE et quelques « dures réalités ».

La dirigeante a dit vouloir un « accord le plus large possible », « couvrant plus de secteurs et avec davantage de coopératio­n que n’importe quel accord de libreéchan­ge dans le monde aujourd’hui ». Mais elle a reconnu qu’après avoir quitté le marché unique « la vie va être différente ».

ACCORD DIFFÉRENT

« Elle a admis que son approche réduirait l’accès que nous avons aux marchés européens », a réagi le leader de l’opposition travaillis­te, Jeremy Corbyn.

De son côté, le négociateu­r en chef de la Commission européenne Michel Barnier a salué la « clarté » du discours de Mme May, y voyant « la reconnaiss­ance de compromis » qui « éclaireron­t les lignes directrice­s » de négociatio­ns.

La chef du gouverneme­nt britanniqu­e défend la sortie du marché unique et de l’union douanière et veut un accord de libre-échange différent de ceux existant entre l’UE et le Canada, ou avec la Norvège, membre du marché unique sans faire partie des 27.

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