Septième victime du tueur en série allégué
On a trouvé des restes dans des bacs à fleurs à Toronto
TORONTO | (Agence QMI ) Les restes d’une septième personne ont été retrouvés dans des jardinières associées au présumé tueur en série de Toronto, Bruce McArthur, a annoncé la police de Toronto, hier.
Lors d’une conférence de presse au quartier général de la police, le sergent-détective Hank Idsinga a précisé que ces restes humains ont été découverts lors de fouilles de bacs provenant d’une propriété, située au 53 croissant Mallory, liée à McArthur du temps qu’il était paysagiste.
Sur les sept personnes dont les restes ont été découverts à cet endroit, quatre n’ont pas encore été identifiées.
Le sergent-détective Idsinga et son équipe ont rendu publique la photo d’un homme prise alors qu’il était décédé et qui pourrait être une victime de Bruce McArthur, soupçonné d’avoir ciblé des hommes de la communauté gaie de Toronto.
« Nous devons mettre un nom sur ce visage et permettre aux proches de cet homme de faire leur deuil », a dit l’enquêteur devant les journalistes, avertissant que la photo pouvait être troublante, notamment pour les personnes qui pourraient reconnaître le défunt.
« Je ne veux pas publier cette photo et je le fais en tout dernier recours », a dit M. Idsinga, expliquant que son équipe avait mis beaucoup d’effort, mais en vain, pour identifier cet homme.
CAUSES INDÉTERMINÉES
McArthur, un homme de 66 ans, arrêté en janvier, est accusé des meurtres de six hommes : Andrew Kinsman, Selim Esen, Majeed Kayhan, Soroush Mahmoudi, Dean Lisowick et Skandaraj “Skanda” Navaratnam.
Le médecin légiste en chef de l’Ontario, Michael Pollanen, a indiqué que les causes des décès de ces hommes n’ont pas encore été déterminées.
« Il s’agit d’une enquête unique dans l’histoire de notre organisation, a souligné le médecin. Elle fait appel à tous les talents et l’expertise d’essentiellement tout le monde dans notre organisation. »
Selon le Toronto Star, une des trois victimes identifiées l’a été grâce à ses empreintes digitales, alors que les deux autres ont été identifiées par le biais de leurs dossiers dentaires.