Le Journal de Montreal

Le globe-trotter est guéri de la malaria

Il AvAit somBré dAns le comA en Afrique de l’Est

- AMÉLIE ST-YVES

TROIS-RIVIÈRES | Le gloBe-trotter quéBécois qui A fAilli mourir de lA mAlAriA en TAnzAnie est guéri, mAis les médecins ignorent toujours s’il en gArderA des séquelles permAnente­s.

Emmanuel Gauthier, 32 ans, est toujours très faible et demeure hospitalis­é à Nairobi, au Kenya, en Afrique de l’Est.

Il avait sombré dans un état comateux en Tanzanie, un pays voisin, le 22 février dernier après avoir contracté la malaria, une infection parasitair­e tropicale souvent transmise par les piqûres de moustiques et qui peut causer la mort.

Le voyageur de Trois-Rivières est maintenant guéri et aura son congé de l’hôpital demain. Toutefois, les médecins ignorent encore s’il gardera des séquelles pour le reste de sa vie.

PAS D’ASSURANCE

« Une journée, il est capable de marcher, le lendemain, il n’arrive pas à s’asseoir dans son lit. Il est encore très confus, mais a des périodes de lucidité totale », dit sa belle-soeur Sophie Papineau.

Puisqu’il n’avait pas d’assurance voyage, sa famille avait tenté d’amasser 200 000 $ pour le rapatrier au Canada le plus rapidement possible en avion-ambulance.

Elle a toutefois suivi les conseils d’un médecin africain et a utilisé les 44 000 $ recueillis lors d’une campagne de sociofinan­cement pour le faire soigner là-bas. Son frère Vincent est parti le rejoindre la semaine dernière.

50 000 $

La totalité des frais engagés jusqu’à présent est de 27 000 $, mais il manque toujours une dernière facture de l’hôpital de Nairobi, en plus des frais du retour, sur un vol commercial avec assistance médicale à bord.

Une infirmière québécoise ira chercher Emmanuel Gauthier à l’hôpital de Nairobi et l’accompagne­ra jusqu’à son arrivée à l’hôpital de Trois-Rivières demain ou jeudi. Le malade sera ensuite hospitalis­é pour au moins deux jours, le temps de passer d’autres examens médicaux.

La malaria du Trifluvien pourrait coûter autour de 50 000 $ selon les estimation­s de la famille, qui s’attend à devoir débourser entre 5000 $ et 8000 $ de ses poches, en fin de compte.

« Ce ne sera pas comparable à ce qui avait été estimé au départ. Ça va nous avoir énormément aidés [l’argent recueilli grâce à la campagne de sociofinan­cement] », dit Sophie Papineau.

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EMMANUEL GAUTHIER Voyageur

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