Le plaisir du hockey universitaire canadien
AGENCE QMI | Tant qu’à faire de l’autocar dans les ligues mineures de hockey professionnel, beaucoup de joueurs issus de la Ligue de hockey junior majeur du Québec préfèrent entamer des études universitaires, où ils peuvent quand même jouer à un calibre très élevé à leurs yeux.
C’est le cas de Jérôme Verrier et de Nikolas Brouillard, deux anciens coéquipiers des Remparts de Québec aujourd’hui porte-couleurs des Redmen de l’Université McGill.
L’attaquant et le défenseur n’ont jamais été choisis au repêchage de la Ligue nationale de hockey.
« Ce n’est pas là que je voulais me voir, a-t-il affirmé dans un reportage diffusé par TVA Sports, hier. Je me suis dit que je viendrais chercher un diplôme à McGill et que ça ne me fermerait aucune porte. Je pourrais continuer de jouer professionnel. Si ça ne marche pas, j’aurai mon baccalauréat en économie et je pourrai me virer de bord. »
Une fracture à une jambe a gâché une chance de Verrier d’intégrer l’organisation des Red Wings de Detroit à la fin de son parcours junior. Depuis 2015, c’est le rouge des Redmen qu’il revêt.
« Je me suis rendu au camp principal des Red Wings et je pensais faire un début de carrière professionnel, a raconté Verrier. Je me suis cassé la jambe. C’est un peu ça qui m’a envoyé le signal d’avoir un plan B. C’est ma troisième année à McGill et je n’ai jamais regretté mon choix. »
Le rêve de la LNH de ces joueurs n’est peut-être pas dissipé, mais leurs chances sont minces. Celles de remporter un championnat universitaire canadien la semaine prochaine sont toutefois bien meilleures.
« On s’en va pour la coupe Queen’s dans notre ligue [du Québec et de l’Ontario, NDLR], mais après, c’est le national avec toutes les équipes au Canada, explique Brouillard. Le calibre est très fort au Canada. »
« Ce serait une belle façon de terminer ma carrière universitaire, d’ajouter Verrier. Il me reste une autre année, mais on ne sait jamais ce qui peut se passer parce que c’est un trophée très difficile à gagner. »