Le Journal de Montreal

Une aide précieuse

Anne-Catherine Tanguay sera épaulée par La Capitale

- Kevin Dubé KDubeJDQ Anne-Catherine Tanguay s’envole aujourd’hui même pour Phoenix, en Arizona, où elle participer­a à la Bank Hope Founders Cup à partir du 15 mars.

QUÉBEC | La golfeuse Anne-Catherine Tanguay ne se le cache pas : elle désire se hisser parmi les meilleures golfeuses du monde. Pour ce faire, elle aura non seulement besoin de bons résultats, mais aussi d’un soutien financier adéquat. À ce chapitre, elle peut un peu mieux respirer puisque La Capitale assurance et services financiers a annoncé hier une aide financière qui lui permettra de passer à travers sa première saison au sein du circuit de la LPGA.

Le montant exact de la contributi­on n’a pas été divulgué, mais il permettra à Anne-Catherine Tanguay d’assumer le montant variant entre 80000 $ et 100 000 $, requis lors d’une saison au sein du meilleur circuit mondial de golf féminin.

« Les dépenses sont énormes pour une année, a reconnu la golfeuse native de Sainte-Foy de retour dans son patelin hier pour l’annonce de ce partenaria­t. Ça enlève un stress. Je peux jouer au golf sans tracas financiers et me concentrer sur mon entraîneme­nt. C’est très important pour moi, surtout qu’il s’agit de ma première année à temps plein sur la LPGA. »

L’entente est d’un an, mais elle pourrait être prolongée par la suite.

ADAPTATION

Tanguay n’est pas parvenue à éviter le couperet lors de ses deux premiers tournois da sa carrière dans la LPGA. Rien, toutefois, pour décourager la golfeuse de 27 ans.

« J’ai réussi à retirer de bons points de mon début d’année. Mon entraîneme­nt va bien, mon jeu est bon. J’ai hâte de prendre du rythme, de retourner sur la route et de jouer plus de tournois. J’entreprend­s cette saison avec beaucoup d’enthousias­me et de positivism­e », assure-t-elle.

Évidemment, les deux premiers événements de sa saison lui ont permis de se familiaris­er avec le circuit où tout est plus gros, plus prestigieu­x.

« C’est tellement une belle expérience et ça prend une période d’adaptation. C’est important de se familiaris­er avec l’environnem­ent. J’ai eu la chance de côtoyer plusieurs filles sur le circuit universita­ire ou le Symetra Tour, et c’est bien de pouvoir partager nos expérience­s, car on se rend compte que les autres vivent les mêmes émotions que nous. »

MEILLEUR À VENIR

Pour cette première année, toutefois, pas question de se fixer d’objectifs précis, côté résultats.

« Mes objectifs sont plus au niveau de ma préparatio­n mentale. Sur le terrain, je veux créer du momentum et rebondir de mes erreurs. Je veux avoir du plaisir à jouer, rester en confiance, être moi-même et jouer à la hauteur de mes capacités. Je pense que le meilleur est à venir », assure-t-elle

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