Le Journal de Montreal

Le propriétai­re des Dolphins dans le club des mal cités

Stephen Ross se rétracte après avoir dit que ses joueurs devront se lever pendant l’hymne national

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Le’Veon Bell étiqueté joueur de concession

AGENCE QMI | Le propriétai­re des Dolphins de Miami, Stephen Ross, a dû faire une mise au point hier concernant des déclaratio­ns qu’il a faites à un quotidien newyorkais, précisant qu’il n’obligera pas les joueurs de son équipe à se lever pendant l’interpréta­tion de l’hymne national des États-Unis avant les matchs.

L’homme de 77 ans avait discuté avec le journal New York Daily News lundi. L’article indiquait notamment que « tous nos joueurs devront se lever ». Or, Ross a affirmé le contraire quelques heures plus tard.

« Je n’ai pas l’intention de forcer nos gars à se lever durant l’hymne et je regrette que mes commentair­es aient été mal interprété­s, a-t-il dit dans un communiqué transmis au quotidien Miami Herald. J’ai partagé mon opinion avec tous nos joueurs : je suis passionné à propos de la justice sociale et je pense que le genou au sol est un moyen inefficace qui va davantage aliéner les gens que les informer. Je sais que nos athlètes se préoccupen­t de l’armée et des lois, car je vois ces mêmes individus qui se battent pour une justice sociale positive qui requiert une bonne législatio­n et une armée solide. »

LIENS AVEC TRUMP

Ross appuyait au départ l’idée de poser le genou au sol, un geste initialeme­nt fait par l’ancien quart des 49ers de San Francisco Colin Kaepernick pour dénoncer la brutalité policière et les inégalités raciales. Cependant, sa perception des choses a changé quand il a senti que ces protestati­ons visaient davantage le gouverneme­nt américain ou son armée.

« Lorsque le message a changé et que tout le monde interpréta­it cela comme une critique [contre l’administra­tion du président Donald Trump], j’ai décidé d’être contre le genou au sol, avait-il spécifié au New York Daily News.

« J’apprécie Donald, même si je ne soutiens pas tout ce qu’il fait », avait ajouté celui qui a côtoyé Trump, ancien propriétai­re des Generals du New Jersey, à l’époque de la défunte United States Football League dans les années 1980.

Au cours des derniers mois, le président des États-Unis a vertement critiqué la NFL en raison des nombreux joueurs qui ont refusé de se lever lors de l’hymne national.

AGENCE QMI | En dépit des avertissem­ents de Le’Veon Bell, les Steelers de Pittsburgh ont tout de même décidé d’accoler l’étiquette de joueur de concession au porteur de ballon étoile.

Le réseau ESPN a confirmé la nouvelle hier.

Cela veut dire que Bell empochera 14,5 millions $ pour la saison 2018 s’il accepte l’étiquette.

Le demi offensif, qui préférerai­t signer un contrat de longue durée, a également joué sous l’étiquette de joueur de concession la saison dernière.

Insatisfai­t de la façon dont il était traité par les Steelers en 2017, il avait boycotté le camp d’entraîneme­nt de l’équipe, ce qu’il risque fort de faire encore cette année. Il pourrait même aller plus loin. À la fin de la dernière campagne, il avait affirmé qu’il songerait à la retraite si les Steelers le désignaien­t à nouveau comme joueur de concession.

En 2017, Bell a amassé le troisième plus haut total de verges par la course (1291), en plus d’inscrire neuf touchés au sol. Il a également capté 85 passes pour 655 verges de gains et deux touchés.

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PHOTO D’ARCHIVES On ne sait pas trop si le propriétai­re des Dolphins de Miami veut que ses joueurs protestent contre les inégalités sociales pendant l’hymne national ou s’il préfère qu’ils restent debout.

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