Invasion québécoise aux prix Écrans
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L’attente aura valu la peine pour les fans d’épouvante. Après 10 ans, Les Inconnus reviennent aujourd’hui pour un deuxième chapitre moins réussi, certes, mais diablement efficace.
La question était inévitable, Les Inconnus : Proies nocturnes est-il meilleur que son prédécesseur ? La réponse, évidemment, est non. Le premier chapitre demeure, encore aujourd’hui, un des meilleurs films d’horreur du nouveau millénaire.
Mais même s’il est inférieur, ce Proies nocturnes est plutôt bien réussi. On hésite toutefois à le qualifier de suite, puisqu’il s’agit plutôt d’une nouvelle variation du concept de départ.
On y retrouve donc trois mystérieux prédateurs au visage masqué qui, cette fois-ci, terrorisent une famille ayant trouvé refuge dans un parc de maisons mobiles. Les similitudes entre les deux oeuvres s’arrêtent pratiquement ici.
PLUS VIOLENT
Car alors que le récit original misait davantage sur le climat de tension, prenant soin de le bâtir soigneusement et insidieusement tout au long du récit, Proies nocturnes ne perd pas de temps à afficher ses vraies couleurs. Plus violent et plus rythmé, il réussit à se bâtir une identité distincte de celle de son prédécesseur.
Et c’est tant mieux. Car Les Inconnus : Proies nocturnes est bien plus qu’un simple deuxième chapitre. C’est un film qui réussit sa tâche primaire, soit de divertir et de procurer des frissons et sursauts.
Il le fait d’ailleurs si bien qu’on lui pardonne aisément le manque de finesse du scénario qui, malheureusement, tourne parfois les coins ronds et abuse des coïncidences fortuites.