Le Journal de Montreal

LE COLOC PARFAIT

David Savard louange son jeune coéquipier Pierre-Luc Dubois

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COLUMBUS | Il a seulement 19 ans, mais il occupe déjà le prestigieu­x poste de premier centre de son équipe. Sur la glace, David Savard le compare à Jamie Benn. À l’extérieur du rond, il le décrit comme un bon cuisinier et comme une personne fiable pour garder ses deux enfants, Emma et Elliott. Bref, Pierre-Luc Dubois n’est pas juste un bon joueur de hockey.

Pour sa première saison avec les Blue Jackets, Dubois a accepté de vivre avec la famille Savard à Columbus.

« Il est un bon colocatair­e, a dit Savard lors d’un entretien téléphoniq­ue avec Le Journal. Il nous aide du côté de la famille. C’est le fun de l’avoir avec nous. Je pense aussi qu’il aime ça être avec les enfants. Ça lui change les idées. Mais je ne le paye pas quand il garde les enfants. Il a déjà un assez bon salaire !

« Pour un jeune, il sait aussi quoi faire dans une cuisine, a poursuivi le défenseur de 27 ans. Je dirais qu’il est un spécialist­e des viandes sur le BBQ. Je suis juste heureux de l’aider. Mais je sais déjà qu’il prendra son propre appartemen­t l’année prochaine. Il sera prêt à vivre de ses propres ailes. »

UN PARTENAIRE POUR PANARIN

Il n’y a pas juste à l’extérieur de la patinoire où Dubois a acquis la maturité pour gambader seul. Le troisième choix au total au repêchage de 2016 a également trouvé ses repères rapidement à sa saison recrue dans la LNH.

Malgré son manque d’expérience, John Tortorella a misé sur lui à la position de centre à partir de la mi-novembre. C’est une blessure à Alexander Wennberg qui lui a ouvert une porte.

« Torts l’a un peu mis au défi pour qu’il prenne plus de responsabi­lités, a souligné Savard. Il lui a donné la chance de devenir le premier centre de l’équipe et de jouer avec Artemi Panarin. Depuis le début de l’année, Torts ne trouvait pas le bon centre pour Panarin. Pierre-Luc a rapidement développé une complicité avec lui. Ils se trouvent facilement sur la glace.

« Pierre-Luc adore jouer avec lui, a-t-il enchaîné. Ça lui permet d’essayer des jeux et d’être encore plus offensif. Ça tombe dans ses cordes. Il joue de la bonne façon, il n’est pas juste doué dans le territoire offensif, il est aussi responsabl­e dans sa zone. Quand il joue avec Panarin, il a encore plus de responsabi­lités sur le plan défensif. Il n’a pas peur des défis. Il est grand et gros, il peut gagner ses batailles dans les coins de la glace. C’est encouragea­nt de voir un jeune de 19 ans au poste de premier centre. Il sera vraiment dominant dans le futur. »

DANS LE MOULE DE BENN

Savard a tracé un parallèle entre son jeune pensionnai­re et un joueur étoile des Stars de Dallas.

« Quand je le regarde jouer, il me fait penser un peu à Jamie Benn, des Stars de Dallas, a-t-il répliqué. C’est une comparaiso­n qui se tient. Il est fort physiqueme­nt, il protège bien la rondelle, il a une bonne vision du jeu et il défend bien son territoire. Il s’agit de qualités semblables à celles de Benn. Comme Pierre-Luc, Benn peut jouer à toutes les positions à l’attaque. »

Au repêchage de 2016, Jarmo Kekalainen et les Jackets avaient causé une surprise en réclamant Dubois dès le troisième échelon avant des ailiers comme Jesse Puljujarvi (Oilers) et Matthew Tkachuk (Flames).

Un peu moins de deux ans plus tard, les Blue Jackets ont probableme­nt fait le bon choix. Les bons premiers centres ne courent pas les rues. Et encore moins les gros centres de 6 pi 3 po et 209 lb. Marc Bergevin et le Canadien peuvent en témoigner. En 69 rencontres cette saison, Dubois a amassé 37 points (15 buts, 22 passes) et il présente un différenti­el de +5.

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Jean-François Chaumont JFChaumont­JDM

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