Est-ce le retour du grand Tiger ?
AGENCE QMI | En livrant sa meilleure performance en cinq ans sur le circuit de la PGA, cette fin de semaine, à Palm Harbour, Tiger Woods a éveillé l’enthousiasme de plusieurs. Et pas seulement des amateurs de golf.
L’Anglais Paul Casey, qui a remporté le Championnat Valspar avec un seul coup d’avance sur Woods, a été le premier à faire l’éloge du célèbre golfeur américain.
« Ç’a été difficile [de l’emporter]. Particulièrement avec ce golfeur [Woods] juste devant moi, qui a gagné plus de tournois que nous tous mis ensemble. Pendant longtemps, il nous a donné l’impression que c’était si facile, mais ce ne l’est pas », a indiqué Casey en entrevue au quotidien USA Today.
WOODS CONFIANT
Après avoir connu toutes sortes de déboires ces dernières années, Woods a bon espoir que ce retour sera enfin le bon.
« Je me suis amélioré à chaque tournoi, a indiqué Woods. Je n’ai pas été aussi bon que je l’aurais voulu, aujourd’hui, mais j’ai quand même eu une bonne chance de l’emporter. Une couple de roulés ont fait la différence. »
UN GOLFEUR D’EXCEPTION
Le Sud-Africain Ernie Els, qui a été un rival de Woods pendant près de 20 ans sur le circuit, s’est réjoui de sa prestation en Floride.
« J’ai regardé ses coups de départ et ils l’ont vraiment mis dans de bonnes positions. Ses roulés sont bons, son jeu court semble vraiment à point et il a la bonne énergie. Cette fois-ci, il est bien physiquement et il s’élance aussi bien qu’il le faisait dans ses meilleurs jours », a-t-il confié au USA Today.
« Je suis content qu’il puisse montrer à ces jeunes à quel point il est un golfeur d’exception », a ajouté Els.
THOMAS SOUHAITE QU’IL RESTE EN SANTÉ
Justin Thomas, actuel meneur sur le circuit et partenaire d’entraînement de Woods, a regardé le Championnat Valspar de la maison.
Lui aussi croit que l’ancien numéro un mondial sera à surveiller de près dans les prochains mois.
S’il reste en santé, il a le potentiel d’avoir une grande année et il goûtera certainement à la victoire. Sa performance ne me surprend pas. Je l’ai vu quand nous jouions ensemble pour le plaisir.
« Il frappait la balle loin, fort, et il était en parfait contrôle. C’était certain qu’à partir du moment où il pourrait jouer des tournois sur une base régulière, son jeu allait tomber en place et qu’il allait redevenir une puissance », a conclu Thomas.