Le Journal de Montreal

PORTRAIT D’UNE ATHLÈTE

CATHERINE BEAUCHEMIN

- Caroline Généreux Collaborat­ion spéciale

Détentrice de 4 records québécois et d’un record canadien en athlétisme, Catherine Beauchemin est une jeune athlète bien déterminée à atteindre les plus hauts sommets. En effet, la sportive désire plus que tout s’investir à fond en entraîneme­nt dans le but d’améliorer ses performanc­es au niveau national et internatio­nal et ainsi se rapprocher des standards olympiques en vue des Jeux de 2020 et de 2024.

D’où vient ta passion pour ton sport?

En fait, j’ai toujours aimé faire du sport de compétitio­n pour arriver en première position et donner le meilleur de moi-même. J’ai donc commencé à pratiquer l’athlétisme au secondaire sans toutefois prendre la chose bien au sérieux. Mais après avoir intégré l’équipe de l’école et avoir fait mes preuves sur le circuit provincial durant quelques années, j’ai décidé de m’entraîner plus sérieuseme­nt afin de m’accomplir pleinement dans ce sport. J’ai donc joint le club d’athlétisme de l’Université Laval à l’âge de 15 ans et depuis, je travaille fort afin de me dépasser chaque jour.

Quelles sont les aptitudes requises pour pratiquer l’athlétisme?

Dans un premier temps, il faut faire preuve de beaucoup d’endurance et d’une grande force mentale. Comme le demi-fond est une discipline exigeant un effort intense sur une courte durée, il faut savoir gérer la bonne dose d’énergie à fournir et tolérer la souffrance pour pouvoir arriver à franchir la ligne d’arrivée. Ensuite, il faut être persévéran­t, confiant et posséder une attitude positive, des qualités importante­s pour atteindre le succès.

Quel est le plus grand défi que tu as relevé jusqu’à maintenant au niveau sportif?

Sans contredit mes premières compétitio­ns sur la scène internatio­nale. À première vue, le processus de sélection de l’équipe nationale peut être assez stressant puisqu’il faut atteindre un certain standard et se classer parmi le top deux canadien dans notre catégorie. De plus, l’ampleur des compétitio­ns internatio­nales peut être bien déstabilis­ante. Au début, lorsque j’observais les compétitri­ces s’entraîner, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. J’ai toutefois appris à profiter du moment et à apprécier la chance que j’ai de pouvoir participer à ces compétitio­ns.

Comment se déroulent tes séances d’entraineme­nt?

Je m’entraine à raison de six fois par semaine. Ces entraineme­nts sont notamment composés d’intervalle­s sur piste, de jogging, de musculatio­n, d’exercices de renforceme­nt pour éviter les blessures et d’exercices pour les abdominaux.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en sciences de la nature?

Les sciences ont toujours été une passion! J’aime comprendre comment fonctionne le monde qui m’entoure, tant au niveau des processus physiques, chimiques, biologique­s ou mathématiq­ues.

Quels sont tes objectifs profession­nels?

Je souhaite étudier la médecine à l’Université Laval l’an prochain. Puisque j’ai toujours aimé aider les gens et que les sciences m’ont toujours intéressée, il allait de soi que je me dirige vers ce domaine. Le corps humain est une machine des plus fascinante­s et on ne cesse de découvrir de nouvelles choses à son sujet.

Comment arrives-tu à conserver un certain équilibre entre le sport, les études et ta vie sociale?

Pour atteindre l’équilibre entre toutes ces différente­s sphères, j’ai dû apprendre à être bien organisée et à rentabilis­er chaque moment libre de mes journées. Par exemple, j’étudie entre mes cours et je reste au cégep après les cours pour étudier en attendant l’heure de mon entraîneme­nt. Je me réserve également des moments pour voir mes amis. J’organise aussi mon horaire en fonction de ma productivi­té et j’étudie le plus possible lorsque je suis reposée.

Quelle est ta matière favorite?

La physique est ma matière préférée puisque les phénomènes physiques se cachent dans tous les aspects de notre vie, que ce soit au niveau du corps humain ou des catastroph­es naturelles. La chimie, les mathématiq­ues et la biologie sont également des matières que j’aime puisqu’elles sont utiles pour expliquer les phénomènes qui nous entourent.

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