Le Journal de Montreal

Quelque chose à prouver

- DAVE LÉVESQUE

Ça n’a pas été facile en fin de match, mais c’est le résultat qui compte et c’est ce que retiennent les joueurs de l’Impact qui voulaient faire plaisir aux partisans.

« On devait prouver à nos fans qu’on pouvait gagner contre Toronto », a dit Samuel Piette.

« Personnell­ement, je savais que je n’avais pas joué à la hauteur que je joue normalemen­t lors des deux premiers matchs. J’avais des choses à prouver. »

MOINS FRAIS

L’Impact, qui avait été nettement meilleur que son adversaire en deuxième demie lors des deux premiers matchs de la saison, a un peu peiné cette fois-ci.

« On était peut-être un peu moins frais en deuxième mi-temps que lors des deux premiers matchs », a reconnu Rémi Garde.

Piette attribue une part de la responsabi­lité à la surface synthétiqu­e du Stade olympique.

« On a eu un peu peur, physiqueme­nt, on était moins bien. Physiqueme­nt, c’est différent de jouer ici plutôt qu’à l’extérieur, on a senti l’air un peu plus pesant et les jambes étaient plus lourdes.

« J’ai eu peur sur le coup franc de [Sebastian] Giovinco à la fin, j’étais content qu’il la mette au-dessus du filet. »

HOMMAGE AUX ENTRAÎNEUR­S

Une large partie de cette victoire revient à Rémi Garde et ses adjoints qui ont effectué une excellente préparatio­n tactique.

« On est très contents pour l’équipe et pour le staff parce qu’ils sont très dévoués envers nous, ils donnent beaucoup d’efforts et on pense aussi au père de Joël [Bats, l’entraîneur des gardiens], qui est décédé il y a quelques jours », a noté Piette.

Celui-ci a ajouté que la victoire était essentiell­e considéran­t que l’Impact ne reviendra pas à la maison avant un mois.

« Il fallait ramasser des points parce que, contre Columbus, on aurait dû en avoir un sinon trois. Une défaite aurait fait très mal. »

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