Le Journal de Montreal

L’obstructio­n au coeur des débats

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AGENCE QMI | La traditionn­elle rencontre des directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey tenue à Boca Raton pourrait très bien être rebaptisée « cellule de réflexion concernant l’obstructio­n envers les gardiens » cette année.

Alors que 90 minutes avaient été prévues pour discuter du sujet, hier, les 31 hommes se sont finalement penchés pendant trois longues heures sur un des principaux points de litige dans la LNH.

On déterminer­a d’ici la fin de la semaine si la décision finale sur les cas d’obstructio­n demeurera entre les mains de l’arbitre sur la patinoire. Si on devait procéder autrement, les employés dans le centre de contrôle à Toronto pourraient hériter de ce pouvoir.

« Nous avons montré à nos directeurs généraux certains jeux difficiles pour avoir leur opinion. Comme nous le pensions, ils étaient partagés pour beaucoup de cas, a admis le directeur des opérations hockey de la LNH, Colin Campbell. C’est une règle difficile, mais nous essayons de l’améliorer. »

« Nous avons travaillé là-dessus deux fois plus longtemps que prévu et nous n’avons pas encore terminé. »

CHANGEMENT­S

Bien que des changement­s semblent inévitable­s, la ligue souhaite mettre les pendules à l’heure : le système actuel n’est pas entièremen­t défaillant pour autant.

Selon ce qu’avance Campbell, neuf jeux ont fait l’objet d’un débat à l’interne parmi les 170 révisions concernant l’obstructio­n, « un pourcentag­e minuscule ».

Toutefois, il est dans l’intérêt des directeurs généraux et de la LNH de s’approcher davantage de la perfection pour éviter qu’un scandale éclate lors des séries éliminatoi­res.

Par ailleurs, 30 % des décisions concernant l’obstructio­n sur les gardiens ont été renversées après 1114 matchs cette saison, une augmentati­on de 11 % par rapport à 2015-2016.

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