La police croit à la thèse de l’accident
Après avoir traité plus de 700 informations du public et mené de nombreuses fouilles, les policiers de Montréal seront désormais moins visibles sur le terrain, mais n’abandonneront pas les recherches pour retrouver le petit Ariel Jeffrey Kouakou.
Bien qu’aucune piste ne soit écartée, les enquêteurs privilégient la piste de l’accident, alors que des recherches sporadiques à l’aide d’un bateau et d’un hélicoptère de la Sûreté du Québec (SQ) se dérouleront sur la rivière des Prairies dans les prochains jours.
« Tant que nous n’avons pas de dénouement, l’enquête n’est pas terminée. Nous n’arrêtons pas », assure l’inspecteur Ian Lafrenière.
Plongeurs, cavalerie, VTT, patrouille nautique, équipe canine, hélicoptère, drone, porte-à-porte : aucun moyen n’a été écarté afin de retrouver le petit Ariel, 10 ans.
« Des enquêteurs de la SQ sont venus nous prêter main-forte. Rien n’a été mis de côté. Nous avons fait appel à des profiler et même à l’escouade spéciale des enquêtes sur l’exploitation sexuelle », a fait savoir M. Lafrenière, sans pouvoir donner de détails.
AIDE DE LA POPULATION
Ian Lafrenière souligne la mobilisation de la population dans cette « triste disparition », du « rarement vu » alors que plus de 500 bénévoles ont participé aux recherches.
« Ça nous a permis de voir le meilleur de l’être humain », soutient-il.
Les dernières images vidéo d’Ariel, vu pour la dernière fois le 12 mars, le montrent au parc des Bateliers, à côté de la rivière des Prairies. Les caméras n’ont pas capté d’images où on le voit quitter le parc.