Le football universitaire forme la relève
Désormais animateur à la chaîne TVA Sports, Charles-Antoine Sinotte en est un bel exemple : le football universitaire est là pour former des athlètes, mais aussi des individus qui agiront dans la société de demain.
Ce constat était d’une évidence hier, lors d’un 5 à 7 visant à souligner la récente entente entre la chaîne TVA Sports et le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) pour la diffusion des matchs de football universitaire jusqu’en 2023.
À un moment, sur la scène, les deux plus célèbres entraîneurs du circuit universitaire québécois, Glen Constantin (Laval) et Danny Maciocia (Montréal), répondaient aux questions en compagnie de leurs trois homologues. Chacun à la tête d’une équipe, Mathieu Lecompte (Sherbrooke), Ronald Hilaire (McGill) et Patrick Donovan (Concordia) ont tous joué au football universitaire. C’est maintenant à leur tour de former des athlètes et des personnes de qualité.
« Je pense que le fait que le football universitaire soit à la télévision, ça vient aussi avec une responsabilité pour les joueurs en sachant que c’est plus que les 4000 ou 5000 personnes qui sont au stade qui te regardent, a souligné Maciocia, entraîneur-chef des Carabins de l’Université de Montréal. Il y a beaucoup de gens qui adorent le football universitaire qui sont en train de regarder ça chez eux. Et parmi ces gens-là, il y a aussi des plus jeunes qui regardent et qui peuvent être inspirés. Pour les joueurs, il doit y avoir un comportement qui vient avec tout ça.
« L’autre partie qui est très intéressante, c’est que les joueurs de football universitaire ont une visibilité pouvant servir pour passer au prochain niveau dans leur sport ou encore, pour la plupart, quand ils seront sur le marché du travail. Il y a du monde qui les regarde et qui va savoir qui ils sont. »
DE JOUEUR À ANALYSTE…
Les propos de Maciocia ne pourraient mieux correspondre au parcours particulier de Sinotte.
« Moi, par la bande, le football universitaire m’a offert une carrière, a indiqué le jeune animateur ayant porté les couleurs des Redmen de McGill, de 2006 à 2010. Ce que je fais aujourd’hui, c’est directement lié à l’époque où j’étais joueur. »
Voilà, entre autres, où peut mener le football universitaire…