L’or des places internationales
Maintenant que le dossier d’Alejandro Silva est réglé, le directeur technique de l’Impact, Adam Braz, doit finaliser celui de l’arrière central français Rudy Camacho.
Le joueur de 27 ans est à Montréal depuis quelques jours déjà, mais son arrivée n’a pas encore été annoncée officiellement parce qu’il reste des détails à régler avec son club belge, Waasland-Beveren.
« Il reste à régler le langage en ce qui concerne le transfert avec le club belge. Ce sont des petits détails qui prennent parfois plus de temps qu’on veut », a expliqué Braz.
N’empêche que son arrivée devrait être officialisée d’ici quelques jours.
PLACE RECHERCHÉE
L’Impact doit aussi dénicher une place de joueur international pour accueillir Camacho dans son effectif.
« On travaille très fort sur l’acquisition d’une place internationale », a ajouté Braz.
Il y a actuellement une dizaine de places disponibles à travers la MLS, l’Impact doit donc négocier avec les équipes détentrices de ces places, soit Colorado, Minnesota, la Nouvelle-Angleterre, Philadelphie, San Jose, Seattle, Kansas City, Toronto ou Vancouver.
Mais la situation n’est pas évidente puisqu’il y a une flambée du prix de ces places, explique Braz.
« La dernière transaction a été faite pour 175 000 $ et il y a deux ou trois ans, c’était 50 000 $. »
RÉSIDENCE ACCÉLÉRÉE
Le problème vient du fait qu’il est soudainement très facile pour les équipes américaines d’obtenir le statut de résident permanent pour leurs joueurs étrangers.
Les clubs américains ont donc un avantage non négligeable sur les formations canadiennes puisque la réglementation est différente au Canada.
« C’est clair que c’est un avantage pour les équipes américaines de pouvoir obtenir des cartes vertes très vite pour les joueurs », a reconnu Braz.
« C’est un processus beaucoup plus long au Canada, mais il faut aussi que le joueur veuille aller dans cette direction. »
DISCUSSIONS
Braz a indiqué que les clubs canadiens faisaient des pressions sur la ligue pour trouver une solution.
« On en a parlé, c’est la même chose pour Toronto et Vancouver. On espère continuer les discussions avec la MLS pour changer certaines choses par rapport aux places internationales. »
La situation est d’autant plus problématique que de plus en plus d’équipes magasinent sur la scène internationale.
« C’est sûr que les montants augmentent surtout avec l’augmentation de l’argent d’allocation ciblée qui fait que les équipes cherchent plus à embaucher des joueurs étrangers. »