Le Journal de Montreal

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE

VINCENT JOURDENAIS

- Caroline Généreux Collaborat­ion spéciale

L’été des 10 ans de Vincent Jourdenais a été déterminan­t pour sa carrière sportive. C’est en effet en 2007 qu’il a commencé à développer sa passion pour le canoë-kayak… même s’il a chaviré plus de vingt fois lors de son premier entraineme­nt! Depuis, les temps ont bien changé puisque le jeune athlète se démarque maintenant sur les scènes provincial­e et nationale. La preuve? Il a remporté pas moins de 4 médailles (2 d’or et 2 d’argent) lors des Jeux du Canada en 2017!

D’où vient ta passion pour le kayak de vitesse?

Dès que j’ai commencé à pratiquer le canoë-kayak, j’ai développé une véritable passion pour ce sport. Quelques années plus tard, j’ai décidé de m’entraîner tout au long de l’année puis, en 2015, j’ai été sélectionn­é au sein de l’équipe canadienne pour les Championna­ts du monde junior. Mes efforts et mon travail ont été récompensé­s l’an passé puisque j’ai eu le privilège de représente­r le Québec aux Jeux du Canada où j’ai remporté 4 médailles.

Quelles sont les aptitudes requises pour pratiquer ta discipline?

Selon moi, il est très important de posséder un petit côté perfection­niste lorsque l’on pratique le canoë-kayak. Puisque ce sport demande une grande efficacité au niveau technique, il faut constammen­t être à la recherche du bon mouvement, de la technique la plus efficace possible. Il faut aussi être fort mentalemen­t, avoir une grande capacité de concentrat­ion et une bonne confiance en ses capacités physiques et en son plan de course.

Au fil des ans, qu’as-tu appris grâce au sport?

La pratique de mon sport m’a permis de développer d’une part l’éthique de travail, et d’autre part, la recherche de l’excellence. Ces aptitudes me servent grandement dans le cadre de mes études et elles m’ont permis d’améliorer mes résultats scolaires. En effet, plutôt que de simplement me contenter de la note de passage ou de ne faire que le strict minimum à l’école, je m’applique davantage dans mes devoirs et mes études afin d’obtenir les meilleurs résultats possible. Ainsi, en réussissan­t à la fois à l’école et dans mon sport, ma confiance a bondi d’un cran et cela m’aide à être moins introverti.

Quelles sont tes prochaines grandes compétitio­ns?

En avril prochain auront lieu les essais nationaux en Géorgie. Cette compétitio­n est la clé pour la sélection des membres de la délégation qui représente­ra le Canada lors des Coupes du monde, des Championna­ts du monde senior et des Championna­ts du monde U23.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en physique?

Depuis plusieurs années, les sciences sont mes matières favorites. L’une de mes passions est de comprendre comment le monde qui m’entoure fonctionne, ce que permettent les sciences. C’est donc cela qui m’a poussé à étudier en physique. Je dois aussi avouer que mon intérêt marqué pour les mathématiq­ues a grandement contribué à mon choix puisque cette matière est étroitemen­t liée à la physique.

As-tu été inspiré par un de tes enseignant­s?

Luc Richer, mon professeur de biologie de 3e secondaire, m’a transmis son amour des sciences. Il m’a aussi beaucoup aidé à m’améliorer à l’école simplement en rendant le cours intéressan­t et en m’incitant à toujours viser plus haut, tant dans les études que dans le sport.

Quelle est l’importance des études dans ta vie?

Les études occupent une grande place dans ma vie, au même titre que le sport. Elles peuvent être une source de réconfort lorsque ça ne va pas aussi bien que je le souhaite en sport. En effet, lorsque j’ai une série d’entraineme­nts plus difficiles, ou encore lorsque je connais une baisse de mes performanc­es sportives, j’aime constater que les études vont toujours aussi bien. De plus, elles contribuen­t au développem­ent d’une pensée logique et d’une conscience, toutes deux utiles dans de nombreuses sphères de la vie.

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