Toronto prendra en charge l’obstruction contre le gardien
Les DG de la ligue donneraient le dernier mot au centre des opérations hockey
AGENCE QMI | Les directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey recommandent que les décisions relatives aux contestations de l’entraîneur sur l’obstruction envers les gardiens soient désormais prises par le centre des opérations hockey situé à Toronto.
Pour voir le jour, ce changement devra être approuvé par le bureau des gouverneurs du circuit Bettman et par le comité de compétition de la ligue et l’association des joueurs. Le syndicat des athlètes devait d’ailleurs discuter du sujet lors d’une conférence téléphonique en soirée, selon l’expert hockey de la chaîne TVA Sports, Renaud Lavoie.
D’après les modifications proposées, l’arbitre ayant initialement pris une décision concernant un jeu impliquant un geste d’obstruction sur le gardien n’aura plus le dernier mot, un privilège qui reviendrait au centre des opérations hockey. Actuellement, l’officiel détermine l’issue de la séquence après avoir consulté le centre des opérations.
Toutefois, aucun changement à propos des paramètres servant à déterminer s’il y a eu obstruction ou non ne sera effectué.
Si le tout est approuvé, les directeurs généraux souhaitent que cela soit en vigueur d’ici la fin de la campagne.
INTERACTION
Par ailleurs, un membre de l’équipe de direction responsable des officiels sera impliqué dans le cas d’une révision d’un jeu, tandis que l’arbitre sur la glace pourra encore interagir avec le personnel situé à Toronto.
« Depuis la mise en place du processus de contestation de l’instructeur, il y a eu peu de décisions controversées concernant l’obstruction sur le gardien, probablement une demi-douzaine sur environ 170 cas au total cette saison. Notre objectif est aussi d’être le plus près possible de la perfection. Cependant, la perception à l’égard de l’obstruction est toujours une question de jugement », a déclaré le commissaire Gary Bettman dans un communiqué.
La veille, les DG avaient exprimé le souhait d’obtenir plus de constance quant aux décisions rendues sur la patinoire, d’après ce qu’avait indiqué TVA Sports.
« Nous l’avons fait pour les hors-jeu. À cette époque, nous n’avions rien contre les juges de ligne et ce n’ewst pas plus le cas contre les officiels présentement », avait expliqué Colin Campbell, vice-président exécutif et directeur des opérations hockey de la LNH.