Le Journal de Montreal

DISCUSSION­S CORSÉES AVEC LA VOIE MARITIME

- – Avec Maxime Landry, TVA Nouvelles

L’ouverture cette semaine de la voie maritime du Saint-Laurent ne facilite pas la tâche du constructe­ur.

Pour essayer de finir le pont à temps, le constructe­ur veut changer sa méthode de constructi­on, mais la voie maritime a accueilli son plan A avec une « fin de non-recevoir », inquiète pour la sécurité des bateaux.

Le Groupe Signature sur le Saint-Laurent (SSL) prévoyait d’abord installer les 15 sections du pont suspendu au-dessus de l’« autoroute bleue » à partir du pylône central, côté Montréal par rapport à la voie maritime. Une grue mobile accrochée au tablier du pont lui permet de le faire sans aucun appui dans l’eau.

Mais en décembre, le constructe­ur a décidé d’installer trois des 15 sections à partir de l’est, côté Rive-Sud, afin d’aller plus vite.

Pour hisser les sections de pont et les installer du côté est, le consortium doit toutefois construire trois tours temporaire­s. Selon les plans initiaux, l’une d’elles aurait eu les pieds dans l’eau du chenal.

« Ça ne donnait pas les moyens nécessaire­s pour éviter la possibilit­é d’un impact entre un bateau et la tour », dit Jean Aubry-Morin, vice-président de la Corporatio­n de gestion de la voie maritime du Saint-Laurent.

Les deux parties négocient maintenant un plan B : aménager une jetée temporaire autour des tours pour éliminer toute possibilit­é qu’un navire les heurte. « Ça, c’est une option que la voie maritime est capable de considérer », dit Daniel Genest.

Une troisième possibilit­é serait de reculer les tours temporaire­s sur la terre ferme, mais cette solution compliquer­ait la tâche du consortium, qui devrait travailler en porte-à-faux, sans appui, pour installer les trois sections est du pont suspendu.

En travaillan­t des deux côtés à la fois, SSL espère terminer le pont suspendu pour la fin septembre.

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