Le Journal de Montreal

UN DÉFENSEUR MODERNE

Yohan Le Bourhis a plusieurs atouts pour réussir

- Dave Lévesque DLevesqueJ­DM dave.levesque @quebecorme­dia.com

Yohan Le Bourhis se trouve peut-être derrière Clément Bayiha et Daniel Kinumbe dans l’échelle des espoirs de l’Impact, mais l’arrière central de 18 ans a des arguments intéressan­ts qui incitent à le surveiller de près.

« C’est un profil de défenseur central moderne, il est grand, très, costaud, très rapide et explosif, et il tourne vite », résume Philippe Eullaffroy.

Son entraîneur au sein de la formation U19 de l’Académie de l’Impact lui reconnaît un bon potentiel.

« Il est très bon de la tête, bon des deux pieds et relance très bien. C’est un défenseur qui défend debout, donc relativeme­nt peu de tacles et il a une bonne capacité d’intercepti­on. »

DES ATOUTS

Le Bourhis est timide, mais il dégage une grande confiance en lui. Avec son regard bleu vif, si on regarde vite on a l’impression d’avoir Laurent Ciman devant nous.

Il y a une ressemblan­ce qui semble frappante. On pourrait même dire qu’il a une touche de Marc-André Grondin dans le faciès. Quoi qu’il en soit, il sait sur quoi il doit miser pour progresser.

« Mes principaux atouts sont ma vitesse et mon jeu long, j’ai un bon jeu long, je suis bon avec le ballon dans les pieds et je suis fort physiqueme­nt. »

Et même s’il défend généraleme­nt très proprement, il n’hésitera jamais à se servir de son gabarit pour s’imposer.

« Quand il faut mettre le corps, je le mets. Mais quand je veux faire circuler la balle, je n’ai pas vraiment besoin d’utiliser mon gros gabarit. »

Eullaffroy estime quant à lui que Le Bourhis est le seul à pouvoir décider jusqu’où il ira. « Son plafond de progressio­n est énorme. »

INSPIRATIO­N DE LA LIGA

Tout comme Daniel Kinumbe, Le Bourhis s’inspire d’un joueur évoluant en Espagne.

« Mon modèle, je dirais que c’est Raphaël Varane, avec le Real Madrid, parce que c’est un grand joueur comme moi, il est rapide, technique, il est fort physiqueme­nt et il est bon de la tête. J’adore comment il joue. »

Le Bourhis, dont le père est d’origine française, est un Montréalai­s pur jus qui a vite craqué pour le ballon rond.

« J’ai commencé à l’âge de 4 quand mon père m’a initié au sport. Dès que je suis allé sur le terrain, j’ai tout de suite aimé.

« J’ai joué au hockey, mais j’ai fait un choix vers l’âge de 12. J’étais moyen, j’avais juste un bon coup de patin, mais le reste ne venait pas. »

MODÈLE À SUIVRE

Arrivé au tout début de l’Académie, en 2012, il a un échéancier bien clair en tête sur la tangente que doit prendre sa carrière.

« D’ici maximum deux ans, c’est mon objectif de signer un contrat, mais d’ici un, j’aimerais aller m’entraîner régulièrem­ent avec les pros. »

Et s’il se cherche un modèle pour mesurer sa progressio­n, il n’a qu’à regarder Thomas Meilleur-Giguère qui était à la même place que lui il n’y a pas si longtemps.

« Je peux m’inspirer d’un gars comme Thomas Meilleur-Giguère parce qu’il a signé un contrat et qu’il a failli se tailler un poste cette saison. »

Après avoir signé son premier contrat avec l’Impact au cours de l’hiver, Meilleur-Giguère a été prêté au Fury d’Ottawa de l’USL pour y passer une seconde saison afin d’obtenir plus de temps de jeu.

Si Le Bourhis suit le même chemin que Meilleur-Giguère, on entendra parler de lui rapidement.

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