Comme Obélix…
Ce n’est pas un hasard si Sébastien Fortier aime organiser des tournois de hockey pour le compte de son organisation OneHockey. Comme Obélix avec la potion magique, il est tombé dedans lorsqu’il était plus jeune.
Son père Gaétan a été le président du Tournoi international bantam de Sherbrooke pendant une dizaine d’années.
« Il était incroyable et il le faisait bénévolement, a raconté Fortier lors de son entretien avec Le Journal de Montréal. Je me souviens qu’il avait un télécopieur dans la pièce à côté de sa chambre à coucher, et il recevait souvent des papiers pendant la nuit.
« Il n’était pas rare qu’il se levait pour regarder les documents qui entraient. Mon père s’occupait d’un tournoi d’envergure tout en étant facteur de jour. »
Aujourd’hui, M. Fortier aime bien prodiguer quelques conseils à son fils lorsque celui-ci lui en fait la demande.
« Ce que j’ai appris, c’est que je devais travailler fort, mais aussi de le faire intelligemment », a mentionné l’ancien attaquant qui a disputé quelques rencontres avec la filiale du Canadien après sa carrière dans la LHJMQ.
LE RÊVE AMÉRICAIN
Après une carrière où il a trimballé son baluchon dans les ligues mineures aux États-Unis, Fortier a décidé de s’installer en Californie pour lancer OneHockey qui se spécialisait dans les écoles de hockey.
Les premières étaient présentées sur les patinoires californiennes. Cependant, son organisation a rapidement étendu ses tentacules dans plusieurs États.
Quelques années plus tard, OneHockey s’est lancé dans l’organisation des tournois. C’est maintenant devenu un incontournable dans le monde du hockey mineur au pays de l’Oncle Sam.
« Tout a commencé avec une carte de crédit de 1000 $, a expliqué Fortier avec un brin de fierté. C’était important pour moi de répondre aux besoins des jeunes.
« Mon rêve est de devenir la compagnie par excellence d’organisation de tournois de hockey et la favorite de tous. »