Le Journal de Montreal

Niveau d’effort remis en question

Paul Byron n’a pas apprécié le manque d’intensité de certains coéquipier­s

- Jonathan Bernier JBernierJD­M Julien a annoncé qu’Antti Niemi affrontera les Penguins. La tâche de stopper les Devils reviendra à Carey Price.

La fin du calendrier approche à grands pas. Dans une semaine, le calvaire des joueurs du CH sera terminé. Toutefois, d’ici là, le Tricolore doit disputer cinq rencontres. Cinq matchs au cours desquels Claude Julien souhaite voir ses hommes donner leur plein rendement.

l∫ Sentant que certains d’entre eux commençaie­nt déjà à avoir la tête aux vacances, le Franco-Ontarien a, pour une deuxième journée de suite, incité son groupe à démontrer un peu plus d’ardeur au travail lors de l’entraîneme­nt précédant le départ de l’équipe vers Pittsburgh.

« Avec la situation dans laquelle on se trouve présenteme­nt, il y a certains joueurs qui glissent un peu, a souligné l’entraîneur-chef, à quelques pas du vestiaire. Je vais m’assurer que l’on demeure concentrés jusqu’à la fin et qu’on travaille de façon que l’on puisse continuer de s’améliorer. »

« Avec dix jours à faire, il y en a qui laissent glisser leur intensité durant les entraîneme­nts », a-t-il répété dans les secondes suivantes.

Après quelques questions tournant autour du même sujet, Julien a tenu à préciser sa pensée.

« Personne n’a levé le pied, mais je veux garder l’intensité au niveau où elle doit être », a-t-il déclaré.

« C’EST FRUSTRANT »

S’il y a deux joueurs que l’on peut facilement soustraire à ces reproches, ce sont bien évidemment Brendan Gallagher et Paul Byron. Le premier a fait preuve d’une belle régularité tant dans ses efforts que dans sa production.

Ce qui lui a permis d’atteindre le plateau des 30 buts pour la première fois de sa carrière.

Idem pour le second, qui s’apprête à atteindre le plateau des 20 buts pour la deuxième saison de suite.

« On est payés pour jouer 82 matchs, pas pour en jouer seulement 70 ou 76 », a lancé Byron, qui en avait long à dire sur l’effort déployé par certains de ses coéquipier­s au cours de la saison.

« C’est frustrant. C’est difficile de jouer quand ce n’est pas tout le monde qui travaille. On voit ce que nous sommes capables d’accomplir quand tout le monde met l’effort », a-t-il indiqué.

D’ailleurs, l’athlète de 28 ans souhaite que la leçon ait été apprise et qu’elle soit appliquée la saison prochaine.

« Pour la prochaine saison, on sait qu’on est une équipe qui ne peut pas donner seulement 50 %. On doit y aller à 100 % à tous les matchs. »

RESPONSABL­ES JUSQU’À LA FIN

À ses côtés, dans le vestiaire principal du Complexe sportif de Brossard, Brendan Gallagher s’est montré un peu plus diplomate dans ses propos.

« On a un travail à faire chaque fois qu’on se présente à l’aréna. On doit agir en profession­nels », a-t-il d’abord mentionné.

« Les standards demeurent les mêmes, peu importe le nombre de jours qu’il reste à la saison. Tant que nous sommes ici, nous avons la responsabi­lité de faire ce qui doit être fait. Cette responsabi­lité est présente à plusieurs niveaux. Ça doit commencer par en haut et suivre tous les échelons. »

Espérons que le message sera entendu, car un effort déficient face aux Penguins à Pittsburgh, dont la fiche à domicile est de 28-8-2, pourrait transforme­r cet affronteme­nt en une pénible soirée.

 ?? PHOTO MARTIN CHEVALIER ?? Toujours intense dans le feu de l’action, Paul Byron déplore l’absence d’ardeur de certains coéquipier­s.
PHOTO MARTIN CHEVALIER Toujours intense dans le feu de l’action, Paul Byron déplore l’absence d’ardeur de certains coéquipier­s.
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