Il nie, puis nuance avoir approché le PLQ
L’ex-journaliste de La Presse confirme qu’il va représenter Québec solidaire contre Jean-François Lisée
AGENCE QMI | L’ex-chroniqueur de La Presse et candidat de Québec solidaire dans Rosemont, Vincent Marissal, a commencé sa carrière de politicien en niant les informations de TVA Nouvelles selon lesquelles il aurait déjà cherché à se porter candidat pour le Parti libéral du Canada (PLC), mais il a dû nuancer plus tard en journée.
En entrevue hier avec Mario Dumont, le candidat a d’abord démenti les informations du chroniqueur Bernard Drainville voulant qu’il ait approché le PLC pour tenter d’être candidat dans les circonscriptions fédérales de Saint-Laurent, puis d’Outremont, en 2017.
« Je n’ai pas magasiné […]. La réalité, c’est que je connais beaucoup de monde dans tous les partis politiques », s’est-il défendu d’entrée de jeu.
NUANCES
M. Marissal a toutefois nuancé ses propos plus tard en journée lors du point de presse annonçant sa candidature.
« M. Trudeau est devenu chef de son parti et, par la suite, il m’a déjà tendu la perche fortement. J’ai même eu des contacts avec son épouse que j’avais croisée dans un avion nous menant à Toronto mais, de toute évidence, je n’ai pas choisi le Parti libéral du Canada », a-t-il fait valoir.
Le chroniqueur Bernard Drainville n’a toutefois pas démordu de ses informations qui, selon lui, proviennent de plusieurs sources.
À l’émission « La Joute », il a assuré que Vincent Marissal avait entamé des démarches « pour avoir un poste au sein du bureau du premier ministre » en 2016, en plus d’essayer d’être candidat pour le PLC.
L’ex-chroniqueur fera face au chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, qui représente Rosemont depuis 2012.
« Ça n’a pas été l’objet déclencheur de ma décision. Je connais bien le quartier et je crois que j’ai plus de chances de gagner ici parce que je connais les gens », a-t-il déclaré.