La grève des trains fout le bordel à Paris
PARIS | (AFP) La forte mobilisation des cheminots français contre une réforme du secteur ferroviaire a entraîné d’importantes perturbations hier et le trafic sera de nouveau très difficile aujourd’hui, début d’un mouvement susceptible de paralyser la France par intermittence pendant trois mois.
Le trafic devrait être aujourd’hui sensiblement le même que celui d’hier avec un train à grande vitesse sur sept et un train régional sur cinq en moyenne.
Le premier ministre Édouard Philippe a déploré que le format de grève deux jours sur cinq soit « le plus perturbateur » et le plus « gênant » pour les voyageurs.
PAGAILLE
Tandis que les éboueurs et les employés du secteur énergétique étaient eux aussi appelés à faire grève hier pour réclamer un service public national des déchets, la grogne s’est poursuivie également dans les airs, avec une quatrième journée de débrayage en un mois du personnel d’Air France, qui réclame une augmentation des salaires.
La grève massive a semé la pagaille sur le réseau ferré, emprunté chaque jour par 4,5 millions de Français. Un cheminot sur trois (34 %) était en grève et jusqu’à plus de trois sur quatre chez les conducteurs (77 %), a affirmé la direction de la SNCF, la compagnie nationale des chemins de fer.
Seul un TGV (train à grande vitesse) sur huit et un train régional sur cinq ont circulé.