Trump veut envoyer l’armée à la frontière
WASHINGTON | (AFP) Le président américain, Donald Trump, a assuré hier qu’il enverrait des soldats protéger la frontière sud des États-Unis, rendue poreuse selon lui par le laxisme des autorités mexicaines et les décisions délibérées de son prédécesseur, Barack Obama.
« Jusqu’à ce que nous ayons un mur et une sécurité adéquate, nous allons protéger notre frontière avec notre armée, c’est un grand pas. Nous ne l’avons jamais fait auparavant, en tout cas pas beaucoup », a déclaré M. Trump en marge d’une rencontre avec les trois dirigeants des États baltes à la Maison-Blanche.
Le dirigeant républicain fait monter la pression depuis le week-end dernier sur le Mexique et le Congrès américain pour qu’ils agissent chacun afin d’empêcher l’arrivée de clandestins aux États-Unis — un regain d’intérêt déclenché par les images d’une caravane de migrants d’Amérique centrale, déterminés à rejoindre les ÉtatsUnis et se trouvant pour l’instant dans le sud du Mexique. Ils ne sont qu’un millier environ, mais ont déjà provoqué plusieurs tweets et diatribes du milliardaire.
QUITTER LA SYRIE ?
Hier, M. Trump a également réitéré sa volonté de quitter la Syrie, contredisant ainsi ses généraux et ses plus proches conseillers qui craignent qu’un retrait précipité n’offre sur un plateau une victoire diplomatique et militaire à la Russie et l’Iran.
« Il est temps. Nous avons largement réussi face à l’État islamique. Nous réussirons face à n’importe qui militairement. Mais parfois, il est temps de rentrer à la maison. Et nous pensons à ça très sérieusement », a expliqué le président.
« Et nous prendrons une décision très rapidement », a-t-il ajouté.