Plus que 30 jours pour vendre les journaux locaux
L’avenir du quotidien Métro de Montréal et des journaux hebdomadaires de Transcontinental Média se jouera d’ici 30 jours, a confirmé hier le PDG de la société.
Un an après avoir pris tout le monde par surprise en mettant en vente ses publications locales, le groupe annonce la fin imminente de ce processus.
D’ici la fin du mois d’avril, les 35 journaux restants de TC seront soit vendus, soit « intégrés » au sein de la même division que la publication Les Affaires, affirme François Olivier en entrevue au Journal.
« Si on vend, on vend. Sinon, on intègre ça à notre groupe médias. » Certaines publications pourraient fusionner entre elles, mais l’entreprise affirme ne pas avoir l’intention d’en fermer pour l’instant. Cette division regrouperait ainsi plus du tiers des journaux mis en vente l’an dernier, de même que quelques publications spécialisées et les activités d’édition de manuels scolaires de la société.
UNE PRIORITÉ ?
Pressé de préciser sa pensée sur l’avenir des journaux locaux, M. Olivier ajoute : « Ce sont des questions hypothétiques sur 5 millions $ de nos 3,3 milliards $ de chiffre d’affaires. Je ne passe pas la majorité de mon temps dans les 5 millions $ de revenus qu’on a [dans les hebdos], ou à voir si on va imprimer plus de pages ou moins de pages.
« Il nous reste le Métro, et des hebdos à Montréal, Québec, Rimouski et Cornwall, en Ontario. Si on exclut le journal Métro, cela représente 10 % de la valeur du groupe journaux que nous avions auparavant », dit-il.
Il affirme tout de même que les journaux locaux demeurent une priorité pour l’entreprise et que ceux-ci sont toujours générateurs de profits.