Le Journal de Montreal

L’absence de valeur de l’athéisme et de l’agnosticis­me

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Si on se disait la vérité sur l’athéisme et l’agnosticis­me, ces deux doctrines simplistes hasardeuse­s et extrémiste­s, sans scrupules, dictatoria­les et primitives, qui se nourrissen­t du même pain et qui réduisent l’être humain au rang d’objet sans valeur, sans sagesse, sans espérance et avant tout sans pitié ? Un être totalement déboussolé quoi ! Le plus grand malheur causé par ces deux idées ténébreuse­s, c’est qu’on les associe à la science pour leur donner un fond de vérité.

Le sexisme, la violence, le harcèlemen­t, le racisme, la xénophobie, l’égoïsme, l’injustice et la tyrannie sont des inventions de l’humain sans profondeur comme l’agnostique et l’athée. C’est un choix personnel de prendre l’un ou l’autre de ces chemins. On emprunte le chemin qu’on aime. Mais pourquoi prendre des chemins aussi hasardeux plutôt que de prendre le meilleur des chemins, celui de la foi ?

Et bien c’est parce que ce chemin est simple, facile, sans efforts, sans perspectiv­es d’améliorati­on, sans principes, sans valeur et qu’il enlève tout sens des responsabi­lités dans les comporteme­nts. Tu viens du vide et tu retournera­s au vide. Plus primitif que ça, je ne connais pas. Ça se résume à ça l’athéisme et l’agnosticis­me. Je terminerai en te disant que la mort est le plus grand ennemi de l’athéisme et de l’agnosticis­me, parce que dans ces deux doctrines, la mort ne devrait pas exister. Ce type de vie c’est l’examen, et la mort c’est la fin de l’examen. Je terminerai sur deux pensées de personnage­s célèbres et croyants. L’une de Victor Hugo : « L’athée dresse contre Dieu un procès-verbal de carence. » Et l’autre, d’Anne Barratin : « N’attends pas la mort en condamné, attends-la dans les bras de l’espérance. »

Devant un tel déluge d’injures et avec nulle envie de me défendre face à cette attaque personnell­e, je commencera­i par la pensée d’un auteur célèbre, converti un soir de Noël à Notre-Dame de Paris, Paul Claudel : « Il faut être fou pour croire en Dieu ! »

Il est souvent hasardeux de faire des amalgames pour prouver son point de vue. Ainsi en est-il de celui que vous faites entre athéisme et agnosticis­me. Le premier, à l’égal d’une religion, est une théorie qui

nie l’existence de Dieu, alors que le deuxième n’en est pas une en ce sens qu’il prétend que l’absolu est inaccessib­le à l’humain.

Vous pouvez librement donner au pouvoir religieux le soin de diriger votre conduite, mais ça ne vous donne pas pour autant le droit de dénigrer quiconque n’adhère pas à la même théorie que vous, pas plus que de le vouer aux gémonies sur la place publique.

En terminant, je préfère apprécier le talent d’écrivain de Paul Claudel plutôt que de le mettre en contradict­ion avec sa parole citée plus avant. Pareil pour Victor Hugo dont le comporteme­nt en privé était loin de celui d’un saint, mais de qui je préfère reconnaîtr­e le talent d’écriture plutôt que contester la dichotomie entre ses croyances et son comporteme­nt.

Comment accepter une telle manifestat­ion de folie ?

Mes parents ont demandé le divorce après 42 ans de mariage. Moi qui avais toujours cru ce couple inébranlab­le, je réalise qu’ils nous ont flouées, ma soeur, mon frère et moi. Comment des gens rendus à presque 70 ans peuvent-ils faire ça à leurs enfants ? Même pas pour vivre un autre amour ? Ma mère veut sa liberté. Ne plus être « bossée » par mon père. Mon père jure que c’est faux, qu’elle est tombée sur la tête, mais ne veut rien faire pour la retenir. Qui croire, et comment les ramener à la raison ?

Aînée de famille

Ça ne vous regarde pas ce qui se passe entre vos parents. L’âge n’enlève rien au libre arbitre de ces deux personnes. Encore moins, dans le cas de votre mère, de son droit à prendre le contrôle sur sa propre vie.

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