UNE AUTRE VICTIME DE COMMOTION
Nikita Scherbak est le sixième joueur du CH à souffrir de ce type de blessure
Décidément, les malheurs continueront de s’acharner sur le Canadien jusqu’à la toute fin de cette misérable saison. Dans les minutes suivant la défaite face aux Jets, Claude Julien a appris qu’il devrait se passer de Nikita Scherbak pour les deux derniers matchs de la saison.
Selon le diagnostic de l’équipe médicale du Canadien, l’attaquant russe souffrirait d’une commotion cérébrale.
Une mise en échec de Dustin Byflugien semble être à l’origine de cet ennui de santé. Frappé par le gros défenseur des Jets dans la septième minute du troisième engagement, Scherbak n’a effectué deux autres présences sur la glace, sa dernière avec 6 min 06 s à écouler à cette période.
« C’est incroyable le nombre de blessures que nous avons subies cette saison. Quand nous avons amorcé la campagne, nous avions la conviction que nous misions sur suffisamment de vétérans et d’expérience pour encadrer nos jeunes joueurs et nous qualifier pour les séries éliminatoires », a lancé l’entraîneur du Canadien, hier midi, à Brossard.
SIXIÈME COMMOTION CHEZ LE CANADIEN
Signe que l’hiver ne fut pas de tout repos, Scherbak est le sixième joueur du Tricolore à devoir s’absenter en raison d’une commotion cérébrale depuis le début de la campagne.
« Ça décrit bien notre saison, ça n’a pas été facile », a ajouté l’entraîneur-chef.
Ales Hemsky, Al Montoya, Carey Price, Phillip Danault et Andrew Shaw ont également souffert de ce qu’il est convenu d’appeler le mal de l’heure dans le sport professionnel.
D’ailleurs, il semble que le Tricolore ait été touché plus que les autres formations par ce fléau cet hiver.
« C’est difficile de voir les gars tomber comme ça. C’est rendu que même une mise en échec banale peut provoquer une commotion cérébrale », a déclaré Charles Hudon, rencontré tout juste avant le départ de l’équipe en direction de Detroit.
« Les gars sont plus gros. On essaie de rendre l’équipement toujours plus sécuritaire, mais les mises en échec arrivent de plus en plus vite. C’est difficile de ne pas en avoir [de commotion] », a poursuivi Hudon, indiquant avoir lui-même déjà subi une commotion cérébrale il y a quelques années.
POSSIBLE RETOUR D’HUDON
Paul Byron en est un autre qui brillait par son absence lors de l’entraînement. Dans son cas, il n’était question que d’une journée de traitements. Il sera à son poste, à la gauche de Jonathan Drouin et de Brendan Gallagher, à Detroit et à Toronto.
Hudon pourrait profiter de ce dernier périple de la saison pour effectuer un retour au jeu. Le Québécois, qui traîne une blessure au bas du corps depuis déjà quelques semaines, a raté les deux derniers matchs de l’équipe.
« C’est une possibilité. On verra comment il se sent. Il n’est pas à 100 % », a expliqué Julien.
À l’entraînement, Hudon avait pris la place de Scherbak sur l’unité complétée par Logan Shaw et Kerby Rychel. Si ce n’était que de lui, il sauterait sur la patinoire pour les deux derniers matchs de la saison.
« Je veux toujours jouer et Claude le sait. Dans un sens, les thérapeutes prennent les décisions pour me protéger. Pour ma part, je ne veux pas me servir de ma blessure comme excuse à mes problèmes », a mentionné l’attaquant.
Connaissant sa détermination, voilà qui n’est pas surprenant.